jeudi 31 mai 2012

Sécurité carte bancaire

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Actualités - 30 avril 2012
Des mails frauduleux usurpant l'identité du Crédit Mutuel sont actuellement adressés à certains internautes.
Présenté sous la forme d'un courrier électronique sécuritaire visant à informer sur l'obligation d'adhérer à une nouvelle réglementation pour les achats par cartes bancaires sur Internet, ce faux message invite les internautes à remplir un formulaire et à suivres des instructions dans le but de leurs dérober leurs données personnelles.
Le saviez-vous ?
C'est en 1971 qu'est lancée la première messagerie électronique pour Arpanet (Advanced Research Project Administration Network), l'ancêtre d'Internet. Son créateur, Ray Tomlinson, décide d'employer le caractère @ pour séparer le nom d'utilisateur de l'adresse du domaine.
Testez vos connaissances...
Je suis usager d'un service de messagerie instantanée. Une personne que je ne connais pas me propose de l'intégrer à mes contacts, dois-je accepter ?
Non
Oui

lundi 28 mai 2012

La chute de l'euro est pour bientôt !

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http://gold-up.blogspot.fr/


DIMANCHE 27 MAI 2012

Plan d'urgence : L'Angleterre se prépare à l'afflux de réfugiés économiques européens

Le ministre de l'Intérieur britannique a révélé vendredi au Daily Telegraph que le gouvernement anglais élabore des plans d'urgence en matière d'immigration afin d'enrayer l'afflux de Grecs et d'autres résidents de l'Union européenne suite à l'effondrement de l'euro. Les détails du plan d'urgence ont été présenté du fait de l'aggravation de la crise de l'euro.  La Grande-Bretagne élabore un plan d'urgence Dans une interview dans le Daily Telegraph, Theresa May explique qu'un processus...

samedi 26 mai 2012

Lettre ouverte d'un professeur français au Québec

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Lettre ouverte au Premier ministre du Québec

Monsieur le Premier ministre, je vous fais une lettre que vous ne lirez pas, quand bien même vous en auriez le temps.

Il y a dix ans, on m’a fait venir à l’Université de Montréal pour contribuer à l’excellence en enseignement et en recherche en bio‐informatique, un domaine émergent particulièrement important pour la médecine moléculaire. Pour me faire quitter mon poste de directeur de recherche au CNRS en France, on m’a offert une chaire de recherche du Canada, qui non seulement me fournissait des fonds pour effectuer mes recherches, mais aussi une prime de 30 000 $. Mieux encore, le gouvernement du Québec m’a exonéré d’impôt provincial pendant les cinq premières années. J’aurais dû me méfier, mais les scientifiques sont fort naïfs. Comment considérer qu’un gouvernement est sérieux dans son support à l’université quand il exonère d’impôts les plus riches, mon salaire étant en effet d’environ 100 000 $ ?

En fait, ces considérations financières avaient peu d’importance. L’excellence universitaire, exercice humain très demandant et très délicat, nécessite avant tout un cadre favorable. J’étais donc attiré par un environnement de recherche humainement riche au département de biochimie, et par le Québec, un pays démocratique, respectueux des droits, avec un enseignement de qualité, où il faisait bon vivre. Même si cette vision idyllique s’est un peu modifiée au fil du temps, je n’ai jamais envisagé de revenir en France. Non seulement j’ai payé mes impôts provinciaux avec plaisir il y a cinq ans, mais j’ai aussi choisi de transformer la prime en subvention de recherches pour recruter des étudiants supplémentaires. Bref, tout allait bien jusqu’il y a 100 jours.

Avant de revenir sur ces 100 funestes jours, je tiens à vous indiquer, Monsieur le Premier Ministre, en utilisant un langage économique que vous affectionnez, que mon retour sur investissement est excellent. Mon immodestie, qui est probablement la seule chose que je partage avec vous, n’en souffrira pas. Excusez-­moi pour la nécessaire technicité de ce paragraphe. Le principal critère pour évaluer la recherche fondamentale est le nombre de publications, surtout dans les meilleures revues scientifiques (seules les publications dans lesrevues Nature et Science sont prises en compte dans le célèbre, bien que critiquable, classement des universités réalisé, par exemple, par l’Université de Shanghai), et le nombre de citations. Avec une petite équipe et des moyens financiers relativement modestes, notre travail s’est traduit par quatre publications dans Nature et Science (l’Université de Montréal dans sa totalité en a publié 49 depuis 2003) et a reçu plus de 1000 citations en 2011. Demandez à vos experts, vous trouverez très peu de chercheurs au Canada, voire aux États-­Unis, ayant une productivité aussi grande, c’est-à­-dire un impact scientifique par dollar investi. Je pense donc avoir rempli ma part du contrat et contribué à l’excellence de la recherche scientifique québécoise.

Depuis 100 jours, tout a changé pour moi. Un mouvement étudiant, massif, démocratique, a soulevé une question primordiale, les frais de scolarité universitaire que votre gouvernement a décidé d’augmenter de 75% sur 5 ans, paraît-­il pour favoriser l’excellence dans la recherche. Faire payer aux étudiants la recherche de pointe, est-­ce une bonne idée ? 100 jours de grève étudiante et aucune négociation, ou si peu. Pire encore, 100 jours de grève étudiante et quasiment aucun débat sur cette question. Tout a été fait pour parler d’autres choses que de l’excellence en enseignement et en recherche. Est-­ce un boycott ou une grève ? Une vitrine brisée par ci, un parcours non annoncé par là. La condamnation de la violence par les associations étudiantes est-­elle suffisante ? En même temps, malgré des blessés graves, nous n’avons jamais entendu le gouvernement appeler à limiter la violence policière, j’y reviendrai.

Monsieur le Premier Ministre, pourquoi donc le Québec et le Canada recrutent­‐ils les chercheurs d’excellence préférentiellement dans des pays où l’éducation est gratuite, ou à tout le moins très peu chère, comme la France, la Chine, l’Allemagne, l’Argentine, l’Autriche, l’Inde ou la Russie ? Pourquoi les recrutements n’ont-­ils pas lieu dans les pays où les frais de scolarité sont très élevés, comme les États-­Unis d’Amérique ? Pourquoi ces mêmes États-­Unis sont-­ils contraints de recruter autant d’étudiants et de professeurs à l’étranger si leur système d’éducation très couteux pour les étudiants est si performant que le Québec se doive de l’imiter ? Sans prétendre résoudre ce paradoxe, je peux apporter quelques éléments de réflexion. En transformant les étudiants en clients, on introduit plusieurs moyens de pression permettant de dégrader fortement l’excellence de l’enseignement, et par là même l’excellence de la recherche, qui rappelons-­le repose avant tout sur les étudiants. Les clients achètent leur diplôme, et ils s’attendent donc à l’obtenir, même s’ils n’ont pas le niveau. Ensuite, l’université a tout intérêt à garder ses clients, puisqu’ils constituent leur principale source de financement. La pression se transmet aux professeurs, qui doivent réduire le taux d’attrition au maximum. Dans ces conditions, pourquoi faire échouer un client à un examen, puisque cela réduirait les ressources de notre département et de notre université, allant à l’encontre de l’intérêt du professeur ? Les professeurs, qui, vous l’avez peut-­être oublié, Monsieur le Premier Ministre, sont avant tout des êtres humains, se trouvent tous les jours face à des étudiants, qui sont aussi des êtres humains, mais des êtres humains luttant pour survivre dans un monde où les richesses sont de plus en plus accaparées par une petite minorité. Comment, humainement, peut-­on refuser un cours à un étudiant sérieux qui a travaillé fort et qui s’est lourdement endetté, mais qui est juste en dessous du niveau requis pour satisfaire aux hautes exigences du savoir intellectuel actuel ? Comment peut-on, humainement, laisser un jeune avec une grosse dette et sans diplôme ?

Aucune des pressions induites par le clientélisme universitaire n’est à elle seule décisive pour dégrader la qualité de l’enseignement. Mais elles vont toutes dans ce sens et il y a fort peu mesure gouvernementale pour soutenir l’excellence dans l’enseignement, la bonne volonté des étudiants et des professeurs nous préserve, pour combien de temps encore, du naufrage. Aux États-­Unis, où les études sont très chères depuis longtemps, les notes finales d’un étudiant sont corrélées positivement avec le montant des frais de scolarité, est‐ce bien sérieux ! La dette étudiante y est actuellement de plus de mille milliards de dollars, et l’enseignement est déjà sévèrement dégradé. Une question cruciale est de savoir comment elle sera remboursée, si tant est qu’elle puisse l’être. Monsieur le Premier Ministre, oui, la question des frais de scolarité et de l’excellence universitaire est très complexe et ne peut pas se résoudre par une loi spéciale, mais par un large, long et difficile débat démocratique.

Débat démocratique, mais quel étrange concept viens­‐je d’évoquer ? La démocratie semble se résumer, pour vous, au seul dépôt dans l’urne d’un bulletin de vote tous les quatre ans. Mais comment croire que l’on puisse décider intelligemment de toutes les questions complexes auxquelles notre monde est confronté par un seul bulletin ? Quel n’a donc pas été mon désespoir quand une association étudiante, la CLASSE, a été vilipendée, insultée, trainée dans la boue parce que ses représentants respectaient le mandat qui leur avait été confié lors de votes démocratiques ! Quelle horreur, des élus qui refusaient d’abuser de leur pouvoir, qui refusaient de faire passer leur opinion personnelle en lieu et place de celle des gens qu’ils représentaient, et outrage inimaginable, osaient affirmer qu’ils allaient consulter leur base ! Monsieur le Premier Ministre, comment puis‐je accepter de voir ainsi bafouer les principes fondamentaux de la démocratie par un gouvernement censé oeuvrer pour l’épanouissement de la démocratie ?

La vraie démocratie, qui n’est pas la dictature de la majorité, doit mettre en oeuvre de multiples systèmes, des contre-­pouvoirs, pour garantir les droits de tout un chacun. Comment peut-­‐on respecter les minorités, si seul un vote tous les quatre ans est considéré comme suffisant ? Or, du fait du baby boom, les jeunes, les étudiants, constituent une petite minorité au Québec. Il y a plus de personnes de plus de 75 ans que de jeunes de 15 à 19 ans, fraction de la population qui de toute façon n’avait pas le droit de vote lors des dernières élections. Il y a seulement 500 000 jeunes de 20 à 24 ans, mais plus de 2 millions d’ainés âgés de plus de 65 ans. Dans un tel contexte, et sans un long débat, quelle est la chance de faire passer l’idée d’études universitaires presque gratuites garantissant l’excellence de l’enseignement, alors que l’impact concret d’un tel choix servira l’intérêt des Québécois dans 10, 20 ou 30 ans, avant l’idée d’une baisse immédiate des impôts ?

Cent jours de lutte menée par des centaines de milliers de jeunes Québécois n’ayant comme seul pouvoir que des manifestations pacifiques et le sacrifice de leur propre session. Et quelles réponses le puissant gouvernement québécois a-t-il fourni ? Le mépris, l’absence de dialogue, la répression et maintenant une loi spéciale qui réduit la liberté d’expression de tous et qui laisse à la police, et bientôt peut-­être à l’armée, le soin de régler la question de l’excellence universitaire. Il n’est nul besoin d’être grand clerc pour imaginer la violente répression qui sera nécessaire pour arrêter un mouvement si profond, si massif, si motivé. Chaque fois que mes enfants, ou leurs amis, sortent le soir, c’est avec la peur au ventre que j’attends leur retour, sursautant à chaque coup de téléphone qui pourrait m’annoncer la perte d’un oeil, un traumatisme crânien, voir pire. Oui, je sais, la police fait un métier difficile, oui il y a de très rares casseurs qui veulent en découdre et se cachent parmi la foule, oui il y a maintenant beaucoup de fatigue. Les conditions sont réunies pour que de graves bavures se produisent. Monsieur le Premier Ministre, agissez pour qu’elles ne se produisent pas, soutenez les policiers qui font bien leur travail et condamnez ceux qui abusent de la violence, comme par exemple à la brasserie Saint-­Bock. Croyez-­vous vraiment que poivrer des touristes va permettre de recruter des chercheurs d’excellence et de former d’excellents étudiants ?

Cent jours de lutte à mains nues face à un pouvoir sourd, autoritaire et violent, peuvent-ils s’expliquer seulement par la question des frais de scolarité et de l’excellence universitaire ? Que nenni. La jeunesse sent bien, voit bien que notre modèle de société est en train de s’effondrer ; tous les marqueurs sont au rouge : un environnement social dégradé, marqué par une montée indécente des inégalités ; un environnement biologique dégradé, avec une disparition accélérée des espèces et des écosystèmes ; un environnement physique dégradé, avec le réchauffement climatique et les multiples pollutions chimiques ; un épuisement généralisé des ressources, qui oblige à exploiter à grands frais les sables bitumineux, les gaz de schiste, les métaux au fond des océans ou dans le Grand Nord ; un système financier démesuré, mais qui ne survit qu’à force de subventions, générant une dette publique impossible à rembourser. Ces cent jours de lutte sont un extraordinaire cri de désespoir de notre jeunesse, désespoir qui s’est cristallisé sur la question des frais de scolarité, mais qui dénote un très profond malaise sociétal.

Le Québec est le premier pays riche à prendre massivement conscience du mur dans lequel nous sommes en train de nous enfoncer avant que la crise économique se manifeste de manière évidente comme en Grèce ou en Espagne. Monsieur le Premier Ministre, vous avez l’opportunité extraordinaire de disposer d’une jeunesse courageuse, innovante, politisée, prête à explorer un nouvel avenir qui nous fera éviter tous les graves dangers évoqués plus tôt. Ou alors, souhaitez-­vous choisir l’obstination, l’aveuglement, la répression, la violence et m’obliger à vivre dans un autre pays où la démocratie, l’éducation, la nature… Bref : la société humaine, pourront s’épanouir ?

Hervé Philippe
Professeur titulaire, 
Chaire de Recherche du Canada en Bioinformatique et Génomique Evolutive,Département de Biochimie – Université de Montréal

La Lanterne via Luc vaillancourt

Briser le tabou

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SAMEDI 26 MAI 2012

Article sponsorisé : 78 candidats aux législatives veulent briser le tabou de la création monétaire


En tant que bloggeur indépendant de toute influence politique, j'ai tout de même jugé utile de vous informer sur ce sujet largement étouffé par les médias dominants. Les journalistes le disaient fou, rêveur, ou farfelu, pourtant des milliers d'emails d'encouragement qui suivirent sa campagne lui permirent de réunir 78 candidatures aux élections législatives en à peine 3 semaines.  "Le peuple, dans toute sa diversité est à l'image de ces militants qui ont décidés de s'exprimer publiquement...
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vendredi 25 mai 2012

A lire par toutes les polices du monde

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Lettre ouverte aux policiers, de la part d’un ancien confrère à la retraite


(Photo : joniwagner)

L’auteur de cette lettre ouverte est René Forget, ancien policier à la retraite.

Chers policiers,

Je suis un des très rares citoyens qui peut vraiment apprécier la difficulté de votre travail. La plupart des citoyens oublient que vous êtes des salariés de la classe moyenne, que vous ragez aussi contre ce gouvernement qui semble corrompu, que plusieurs d’entre vous sont parents d’étudiants et que, si vous avez réussi à convaincre votre progéniture de rester chez vous, vous avez peut-être la lourde tâche d’intervenir auprès de ses amis.

Je suis un des rares citoyens à vous comprendre parce que j’ai été des vôtres et je suis particulièrement bien placé pour vous dire que l’intégrité d’un homme peut parfois lui coûter cher. Mais, malgré toutes les difficultés que j’ai rencontrées dans ma vie, je suis encore fier d’avoir refusé d’émettre des constats d’infraction pour vitesse alors que je n’étais pas opérateur radar. Je suis fier de ne pas avoir acheté ma permanence d’emploi sur le dos d’honnêtes citoyens que j’aurais fait condamner par nos tribunaux sur la foi d’une preuve frauduleuse. J’en suis fier, car aujourd’hui je peux vous regarder dans les yeux et continuer de regarder les citoyens dans les yeux.

Je prends ce moment pour vous rappeler que vous jouissez de l’indépendance judiciaire. Ce qui veut dire que vous pouvez exercer votre devoir sans l’influence du gouvernement. La constitution canadienne, la Charte des droits et libertés et tout notre régime de droit vous confèrent le pouvoir d’être indépendant, de penser par vous-mêmes. Plus encore, l’article 26 du Code criminel vous rend criminellement responsable de la force que vous utilisez. Je sais très bien que la situation est tendue et je sais pertinemment que ces policiers jouissent de la présomption d’innocence, mais il ne sera pas surprenant de voir un comité de déontologie policière devoir examiner l’utilisation de la force qui a été employée par l’agent 728 qui poivre, à 3 reprises, un citoyen qu’elle tutoie alors que celui-ci la questionne sur ses motifs d’avoir eu recours à une arme intermédiaire, et ce, en la vouvoyant. Pas surprenant, non plus, que le policier qui tire une balle de caoutchouc bleue en disant : « dans les fesses mon calisse » devra nous expliquer pourquoi il éprouve autant de plaisir et de satisfaction à l’emploi de cette force et pourquoi, si le belligérant reçoit un projectile dans les fesses, semble-t-il que le policier l’ait tiré dans le dos. Quant à moi, une des personnes qui a le plus à répondre c’est l’agent Alain Bazinet de la Sûreté du Québec qui invoque l’art. 31 du Code criminel pour identifier des citoyens. À moins que le droit ait changé depuis mon époque, le pouvoir d’identifier quelqu’un, même dans le cas de l’art. 31 est accessoire au pouvoir de dénoncer ce citoyen devant les tribunaux (soit par son arrestation ou l’émission d’un constat). Le peuple du Québec attend toujours de savoir pour quel motif, ces citoyens ont été interceptés et je me demande sérieusement s’ils n’ont pas été identifiés de façon arbitraire.

Ce ne sont là que quelques exemples difficiles. Vous faites votre travail, qui est déjà complexe et vous le faites dans un climat social difficile, néanmoins ce sera chacun de vous qui aura à répondre de ces gestes devant vos pairs plus tard, pas le gouvernement, pas le ministre, vous. Je vous en conjure gardez la tête froide.

Nous traversons une ère tragique où nos politiciens semblent corrompus, leurs décisions semblent toujours les avantager de façon pécuniaire, le copinage et les liens avec le crime organisé semblent clairs. Les médias semblent être contrôlés par les corporations amies de l’État et nos dirigeants semblent au-dessus des lois. Non seulement ne répondent-ils pas, pendant plus de deux ans, à nos demandes lorsqu’on exige une commission d’enquête sur la corruption, mais ils édictent la Loi 78 pour régler un conflit. Une loi spéciale pour régler un conflit dans lequel toutes les options pacifiques n’ont pas été explorées. C’est scandaleux même pour ce gouvernement aujourd’hui abonné aux scandales.

J’entends beaucoup de monde dire ces temps-ci « c’est une loi, votée par l’Assemblée nationale, nous ne sommes pas d’accord, mais nous devons y obéir » et vous, agents de la paix, cette loi doit vous lever le coeur aussi (n’oublions pas que si le droit de manifester est cher à un groupe de travailleurs, il est cher à nos policiers). Doit-on obéir à cette loi? Que feriez-vous si un gouvernement édictait une loi qui vous demande d’arrêter et de détenir tous les roux que vous croisez? Que feriez-vous si cette loi vous demandait de tirer à vue sur chaque personne pesant plus de 150kg? Vous refuseriez d’appliquer cette loi-là, tout simplement. Le droit d’association et le droit d’expression ne sont peut-être pas aussi précieux que le droit à la vie, mais cette loi soulève des passions. Le Barreau du Québec a condamné cette loi-là, les plus grands docteurs en droit l’ont condamnée, plus de 500 avocats ont offert leur science et leur talent afin de prêter main-forte aux étudiants pour contester cette loi-là, le juge Gomery, des recteurs, bref, plusieurs cerveaux, plusieurs sommités en droit sont d’avis que certaines dispositions de la Loi 78 sont contraires à la Charte, soit parce qu’elles limitent ou annulent un droit garanti par cette charte, soit parce qu’elle attaque les principes d’indépendance entre le judiciaire, le législatif et l’exécutif. Vous avez donc des motifs raisonnables de croire qu’on vous demande d’appliquer une loi ultra vires. Je vous rappelle que vous êtes responsable de la force que vous utilisez.

Appliquer cette loi sans prudence, en s’aveuglant aux brèches que son application pourrait causer aux droits et libertés des individus, pourrait un jour être jugé comme un abus de pouvoir. Je vous rappelle, encore une fois, que vous avez une indépendance judiciaire et que vous pouvez unilatéralement prendre des mesures que vous jugez nécessaires pour assurer la protection des citoyens. Vous devriez faire preuve de réserve, et demander l’autorisation de la cour supérieure avant d’appliquer cette loi. Vous devriez annoncer que vous attendrez que la légalité de cette loi vous soit confirmée AVANT de l’appliquer. Ne laissez pas l’incompétence de ce gouvernement vous éloigner des principes que vous avez juré de défendre.
Personne, personne, personne ne pourra jamais vous reprocher d’avoir été prudents.

La polarisation de la population démontre bien que les objectifs coercitifs visés par cette loi ne sont pas atteints, au contraire. Si cette loi fait quoi que ce soit, c’est d’augmenter la grogne et la tension sociale et donc le danger de dérapage de part et d’autre.

Vous êtes les gardiens de la paix, de l’ordre et de la primauté du droit. Annoncez dès maintenant que vous attendrez le feu vert de la Cour avant d’appliquer cette loi et je suis convaincu que les manifestants vous fourniront leur itinéraire de façon volontaire, juste pour démontrer leur bonne foi.

Vous avez juré défendre le droit et la justice, et ce, même au risque de votre vie. Faites le premier pas, retirez vos casques et vos matraques rengainez votre poivre et vos balles de caoutchouc et non seulement les manifestants collaboreront avec vous, mais des gens comme moi, des artistes, des travailleurs, des baby-boomers, nous serons nombreux à rejoindre notre jeunesse et faire notre part pour éviter les dérapages.

Vous êtes la police. Vous êtes là pour régler les conflits que le citoyen ne peut gérer seul. Depuis le temps que je vous entends parler de police communautaire, de police de proximité, il est temps de vous montrer à la hauteur de vos aspirations sociales.

Tendez la main aux étudiants, négociez une trêve, réussissez là où le gouvernement a échoué.

Vous êtes la police, vous devez être calme quand on s’énerve, fort quand on tombe, souple quand on se raidit, vous devez nous écouter, nous rassurer, nous guider. Vous devez nous protéger, parfois même contre nous-mêmes.

Vous avez juré de nous protéger et nous servir, le climat de tension sociale ne nous sert pas, la perte de nos droits et libertés ne nous sert pas et nous en sommes rendus au point où nous avons besoin que vous nous protégiez de notre gouvernement qui se comporte de façon cupide, perfide, mesquine, confrontationnelle et abusive envers nous.

Soyez les héros dont nous avons besoin, prenez exemple sur vos confrères de Francfort.

Vous êtes notre dernier espoir pour une sortie de crise pacifique.

Le Globe

Un seul mot…WOW! Merci de tout coeur M. Forget!

Ce que je propose maintenant, c’est que tous les policiers à leur retraite, et qui sont en accort avec cette lettre, écrivent à leurs confrères qui sont sur le terrain présentement, pour leur partager ce message. Il est vrai que si les policiers coopéreraient avec les citoyens qu’ils sont supposés protéger, les citoyens en feraient autant. C’est à eux de faire les premiers pas. On assisterait à tout un revirement de situation.

Merci Mathieu! :)

mercredi 23 mai 2012

Arte censure la crise grecque

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Gold up


MARDI 22 MAI 2012

Comment Arte censure la crise grecque

Voici une info hautement sensible qui provient de la revue Acrimed qui est un observatoire des médias. Regardez tout d'abord la vidéo diffusée sur Arte, puis lisez la lettre de la rédactrice en chef de leur filiale grecque αληthεια (Acrimed). Faîtes passer au plus grand nombre ! Vos amis doivent savoir... Lettre envoyée à la rédaction : Chères amies, chers amis, Le jeudi 16 mai, j’ai participé à l’émission d’Arte 28 minutes sur le thème : La Grèce, talon d’Achille de l’Europe ? Je...
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mardi 22 mai 2012

Olivier Delamarche





A l'occasion du dernier sommet du G8 (banquet médiatisé), Barack a été ravi de montrer son invité inconnu à ses amis. Il s'est d'ailleurs bien moqué de lui quand il lui a demandé de retirer sa cravate devant tout le monde. Le plus drôle, c'était quand Barack lui a demandé de parler anglais ou quand il lui a demandé de faire des efforts pour sauver l'Euro. Une comédie merveilleusement bien interprétée...

Olivier Delamarche commente le film avec brio mais nous rappelle que le film est bien loin de la réalité de celle des comédiens du dîner de Camp David...
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Olivier Delamarche :Facebook,l’attrape pigeons….


Un petit supplément avec Nicolas Doze:

Obama & Hollande les illusionnistes de la croissance 21 mai 2012


CRISE:PREPAREZ VOS ABRIS….


Cette fois, c’est terminé, le jeux sont faits. Il n’existe plus de solutions pour sauver le système bancaire. Depuis deux semaines, les Espagnols comme les Grecs ont retiré massivement leur argent des banques (700 millions d’euros en moyenne par jour en Grèce). Cela s’appelle un BANK RUN géant. Bien plus grand que celui de 2008 en Angleterre avec la Northern Rock. Cela n’avait concerné qu’une seule banque. L’Espagne ne pourra pas nationaliser toutes ses banques (16 ont été encore dégradées la semaine passée, 8 à venir et leur BdT sur 10 ans est maintenant à 6,27%) qui sont déjà mortes, pardon, en faillite. Ni l’Italie: “Moody’s downgrades 26 italian banks“. Ni le Portugal. Pire, en Italie les gens attaquent maintenant les centres des impôts… cliquez ici.

La ruée sur les banques va s’étendre progressivement aux autres pays. Les Espagnols ont même franchi les frontières pour se servir dans les DABs français avec plus ou moins de bonheur. Cette fois, la France sera touchée. Lire ici Romandie pour les retraits actuels. En 2008 les Anglais malins clients de la Northern Rock s’étaient rendus en France pour retirer ce qu’ils pouvaient dans nos distributeurs. Là aussi avec plus ou moins de chance. Mais ce n’était, à l’époque, qu’un épiphénomène.

Vous avez vu comment vous avez été désinformés par la presse aux ordres du système qui la possède. Cela ne peut plus durer. De plus le barrage est en train de craquer de toutes parts un peu plus chaque jour. Ce que les Argentins ont vécu nous allons le vivre, et sans doute avec une guerre à la clé pour brouiller les pistes et sauver la face des politiques, eux aussi, aux ordres indirects des banques. N’oubliez pas: Hollande s’est précipié à Londres pour dire à la City qu’il ne demandera pas plus de régulations bancaires, juste après qu’il ait dit aux Français que “son ennemi était la finance. Vous l’avez vu ça …

Si vous ne vous préparez pas dès maintenant au pire, vous serez comme ces femmes argentines laminées, ruinées, qui n’ont pu que taper, APRES, sur leurs casseroles devant les banques qui leur avaient interdit de retirer leurs avoirs dans l’intégralité.

La ligne Maginot a été contournée par la Krise et maintenant elle va se répandre partout. Lire aussi l’article “Multinationals sweep euros from accounts on daily basis When it comes to contingency planning for a eurozone break-up, it is typically a German company that has been ahead of the game” dans le Telegraph. Observez les événements, surveillez les taux des bons du trésor, l’arrivée de nouvelles planches à billets anglaises et américaines qui, selon Lenglet de France 2 et BFM Eco, N’ONT JAMAIS EXISTE (bravo Mr Lenglet, vous avez bien désinformé les Français avec vos propos mensongers sur les planches à billets). Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©www.jovanovic.com

ZERO HEDGE PREFIGURE LA NATIONALISATION DES BANQUES FRENCH A CAUSE DE PROCIVIS 

Rien que ça. Cliquez ici pour savoir qui est le très discrèt Procivis, un “petit Lehman french” . Il faut dire que les gros soucis de sa Caisse Centrale du Credit Immobilier de France (voir plus bas) s’aggravent et vont entraîner une dégradation en série des banques puis du pays… “CCCIF which together with its sister entity CIF Euromortgage (CIFE), is a 100% subsidiary of Credit Immobilier de France Development (CIFD), which as Fitch describes it, is a French “housing loans specialist, with business exclusively directed to France.” CIFD is in turn owned by Procivis Group, which just happens to be France’s second largest full-service real estate group“. Yes, baby… They will be hanged out to dry… ha ha ha…

 Allez voir cet article, c’est rempli de graphiques très intéressants. Le journal Investir et Touati (qui avaient annoncé le CAC40 à 4500 points pour dec 2011) vont pouvoir cette fois donner un numéro d’acrobates sur glace au Palais des Sports. Si le CAC40 descend sous la barre des 3000 points, genre 2900 et poussière, il y aura du grabuge à la corbeille. Les petits porteurs seront lessivés une fois de plus par ces gens qui leur ont promis le fameux 4500 points! Cliquez ici pour ZH.

 Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com

REALINFOS

lundi 21 mai 2012

Envoyé spécial

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et regardez la vidéo d'envoyé spécial sur Villes françaises en faillite
en cliquant sur le 2ème titre ci-dessous

LUNDI 21 MAI 2012

ALERTE : Crédit Immobilier de France (logements sociaux) en faillite ?


L'agence de notation américaine Moody's vient de couper la tête du géant Crédit Immobilier de France (CIF) en dégradant sa note de crédit. Et par ricochet, cela met en péril la capacité de production de logements sociaux...Ce que les médias dominants se gardent bien d'expliquer. Le CIF dépend essentiellement du marché pour se financer car il n'a pas la capacité de fonctionner sur ses dépôts. Moody's vient donc de décapiter le 2ème banquier des propriétaires immobiliers français. Le risque...
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(Vidéo) Villes françaises en faillite

Communes, crèches, gymnases, piscines, salariés du public, sont en danger : plus de 3000 communes françaises sont au bord de la faillite avec la hausse vertigineuse de leurs intérêts d'emprunt. Trompées et intoxiquées par le marchand de dettes Dexia au cours des 10 dernières années, les municipalités s'organisent pour attaquer ce dangereux prédateur en justice afin d'éviter la banqueroute.  La prédation bancaire poursuit sa lente destruction du service public français. Avant de continuer...
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LUNDI 21 MA


dimanche 20 mai 2012

Conflits d'intérêts



 



                

                                  Nicolas Sarkozy, Conseil Constitutionnel et conflit d’intérêt.




Lors de l’Edition spéciale de France-Inter du mardi 15 mai, à 14 heures, à l’occasion de la passation de pouvoir de François Hollande, la question a été posée à Dominique Rousseau, constitutionnaliste de savoir, au cas où Nicolas Sarkozy entrerait au Conseil Constitutionnel et gardait son statut d’avocat si ce dernier ne se trouverait pas à ce moment là en situation de « conflit d’intérêt ».

La réponse a été affirmative. Le Conseil Constitutionnel devrait en débattre et lui demander de suspendre son activité d’avocat.


Cela donne un écho supplémentaire aux propositions de réformes présentées par l’association Blanc c’est exprimé, pour redonner force et vigueur à la Démocratie dont :


* Après le dépôt, en décembre 2012, par le sénateur Lionel Tardy, d’un amendement (au lieu d’une proposition de loi) concernant la dualité et le conflit qui peut devenir d’intérêt entre la profession d’avocat et de parlementaire, Bernard Cazeneuve, député de la Manche qui dit avoir cessé son activité d’avocat aussitôt élu député déclarait visant l’activité d’avocat dans sa globalité, « Celui qui fait la loi ne peut pas être celui qui la plaide.»


Il n’est pas nécessaire d’attendre que le Parlement se saisisse du dossier.

La réforme peut être menée à bien par les citoyens eux-mêmes lors des législatives !

Il suffit « de ne pas voter pour un candidat exerçant une profession de Justice ! »



Saint-Brieuc le 18 mai 2012





Gérard GAUTIER
   Ancien Conseiller Régional de Bretagne   Président Mouvement « BLANC C’EST EXPRIME »
                                             B.P. 330 22003 Saint – Brieuc cedex 1  Téléphone ! 02.96.33.50.34
                                 SITE : www.blanccestexprime.fr   COURRIEL : blanccestexprime@wanadoo.fr