mardi 11 janvier 2011

Raphaël CE PETIT C .....



Je ne connais pas la chanson, mais c'est bien envoyé !!!

Et dire que son disque se vend..........quelle honte.

A une époque où il est de bon goût de "niquer la France", de siffler son hymne national, de primer une photo montrant un homme se torchant les fesses avec le drapeau bleu blanc rouge, le chanteur Raphaël a sorti, avec une promotion médiatique énorme, une chanson, "Patriote".

Il a choisi, pour faire sa publicité, de monter sur une échelle, et de vouloir tourner en dérision Jeanne d’Arc, et à travers elle notre pays.

Cela a fait réagir Myriam Picard, jeune femme de 25 ans, qui a tenu à rosser ce "freluquet", avec un style, un panache et une élégance dont nous avons envie de vous faire profiter.

J’ai 25 ans, et je ne laisserai pas un freluquet comme vous, Raphaël, insulter la France.
lundi 18 octobre 2010, par Myriam Picard

Lettre ouverte à monsieur Raphaël Haroche

Vous vous êtes permis récemment de commettre une chanson, « Le patriote ».

Le message que vous y donnez est clair : vous méprisez la France, vous méprisez les Français.

En voici quelques extraits éloquents :

Si j’étais moins intelligent/Si j’avais pas ma carte de lâche/Je leurs foutrais mon pied dans les dents/Je leurs faciliterais pas la tâche/En première page des magazines/Ils sont partout dégueulant/Leur réformes et leur grippe porcine/Le bon peuple et son président.

Il faut chanter la Marseillaise/Et avé’ la main sur le cœur/Moi je la siffle avec les Beurs/Priepour qu’au foot on soit de la baise/L’ordre moral est bien partout/La démago de gauche à droite/J’aime mieux attendre qu’ils soient bien saouls/Avant de me battre.

Pour mettre en valeur ces paroles hautement patriotiques, vous avez organisé une lamentable mise en scène, en enfourchant la statue de Jeanne d’Arc (place des Pyramides) et en chuchotant, à l’oreille de ce symbole de la France, combien vous méprisiez ce pays.

Si vous n’êtes pas content de la France, la porte est ouverte. Grande ouverte. Nous n’avons que faire de rebellocrates qui croient monter des barricades quand ils se contentent de gravir prudemment une échelle sous l’œil complice d’une caméra. Et sachez que si vous vous permettez encore une fois de peloter aussi bêtement une statue de Jeanne d’Arc, il y aura sans doute quelques bons Français pour vous rappeler un peu vigoureusement, avec des méthodes de l’époque, ce que fut cette bergère de quinze ans pour des milliers de Français désespérés.

Ce n’est pas parce que vous avez beaucoup d’argent, une petite gueule d’amour de Rimbaud en mal de talent, et l’admiration des bobos des rives gauche – et droite, que vous pouvez vous permettre de donner des leçons aux Français.

Ces Français que vous jugez « désolants », bramez-vous.

Certes, quand ils tolèrent qu’un adolescent attardé de 35 ans leur donne des leçons de vie.

Votre chanson et son clip offensent les millions de personnes qui sont mortes pour la France ; vous marchez sur un sol trempé de larmes et de sang, un sol qui a pu garder son nom et son âme grâce à des hommes et des femmes qui se sont sacrifiés pour que vous ayez un jour la possibilité de vivre libre dans ce pays sur lequel vous crachez aujourd’hui

La Française que je suis vous prie de vous cantonner à des débats à la hauteur de vos capacités.

Battez-vous contre le réchauffement climatique, pour la béatification de Karl Lagerfeld, ou pour la culture du boulgour bio, mais ne vous mêlez pas de la France. Elle n’a que faire d’un « planqué derrière ses lunettes noires » (comme vous le dites si bien) qui vit très confortablement dans le XVIIème, n’a jamais eu peur de se faire tabasser dans le métro, et ne sait pas ce que c’est que de vivre à proximité d’un camp de Roms.

Car vous ne vivez pas dans la réalité, vous l’ignorez absolument.

Papa-maman avocats, enfance à Boulogne, scolarité à Henri IV, épouse qui, pendant que vous caracoliez sur la statue de Jeanne d’Arc, assistait à la Fashion Week : on ne peut pas franchement dire que vous êtes des damnés de la terre.

« Les étrangers, ça va dans des camps / On va quand même pas sauver le monde. » dites-vous avec ironie.

Eh bien, si vous trouvez cela tellement révoltant, pourquoi n’en accueillez-vous pas quelques dizaines chez vous ? Avec vos moyens financiers, ce doit être possible. Et nous serions tous ravis de voir ce que donnerait cette confrontation de vos idéaux droitdel’hommistes avec la réalité.

Car la réalité, monsieur, c’est que les Français n’en peuvent plus.

Et si le gouvernement a décidé de faire une opération de communication en expulsant quelques Roms, c’est précisément parce qu’il sent la révolte d’un peuple qui n’en peut plus de vivre, jour après jour, la communautarisation de son pays.

Voilà sans doute des mots que vous ne connaissez pas. Je vous invite donc à aller vous promener du côté des Mureaux ou de la Courneuve : ce seront des travaux pratiques très instructifs, je n’en doute pas.

Vous verrez alors ce que pensent réellement ces Beurs dont vous parlez, et avec lesquels vous rêvez de siffler la Marseillaise. Vous allez connaître le sens des mots « bolosser » et « face de Craie ». Et j’ose espérer que vous mesurerez alors le courage de ceux qui osent se dresser contre cette inadmissible violence antifrançaise et antiblanche qui gangrène notre pays.

Car les gens de courage ce ne sont pas Zazie, Judith Godrèche, Christophe Willem et vous-même : vous vous indignez très confortablement, derrière des micros ou sur des plateaux TV, vous vous battez contre des moulins à vent, et avez l’impression qu’en défendant l’antiracisme ou le maintien des Roms en France, vous êtes dans l’irrévérence, alors que ce gouvernement que vous critiquez donne depuis des années des millions d’euros à des associations qui pourfendent les mêmes méchants que ceux que vous désignez d’un doigt lisse bordé de cachemire.

Votre chanson sue le mépris.

Mépris pour le peuple, mépris pour ses inquiétudes, mépris pour ses souffrances. Mépris pour les symboles d’un pays qui ne doit pas être si atroce que cela, puisque tant de gens veulent y rentrer et y rester.

Quel sera le prochain acte de bravoure et de folie artistique du mutin de Panurge (merci Philippe Muray pour cette belle invention) que vous êtes, Monsieur ?

Déféquer devant le Panthéon ?> En vous posant en pseudo résistant, vous vous inscrivez au contraire parfaitement dans l’histoire des collabos et des traîtres qui ont sali notre pays. Vous êtes de ceux qui, depuis plus de trente ans, forcent les Français à se battre la coulpe en permanence, à rougir de leurs valeurs et de leur histoire, à cracher sur tout ce qui est digne et respectable dans un des rares pays où on ne vous colle pas au gnouf pour des propos comme les vôtres.

J’ai 25 ans, Monsieur, je suis française, et fière, quoi qu’il arrive, de mon pays. Aucune nation, jamais, n’est parfaite. Mais j’ai la chance de faire partie d’une grande et belle histoire, j’ai derrière moi des siècles d’héroïsme et de grandeur. J’essaie d’en être digne, tant bien que mal.
Alors quand je vois un si petit freluquet s’estampiller bouffon d’une cour
et d’un système qui lui rapportent tant d’argent et de médiatisation, je ne peux que me dresser, du haut de ma jeunesse, et vous rappeler à l’ordre.

Au nom de cet hymne que vous raillez, de cette Jeanne d’Arc dont vous vous servez, veuillez, Monsieur Haroche, avoir un peu d’humilité, d’intelligence, et de décence.

Vous n’êtes pas Guy Môquet ni Emile Zola. Mais un petit Parisien conformiste dont le plus grand acte de bravoure de sa vie aura sans nul doute été de monter une échelle, place des Pyramides, sans un harnais de sécurité.

Myriam Picard

Bravo mademoiselle ou madame !

J'ai 75 ans et j'ai vu un monde s'éffondrait en 1940 et se redresser en 1945, j'avais 8 ans.
Je l'ai vu se relever progressivement et prospérer.

Je le vois progressivement s'enfoncer de nouveau en contemplant ce genre de spectacle. Les résistants risquaient GROS mais ils avaient des c.......

Merci Myriam de votre courage de dire tout haut ce qu'une majorité pense tout bas.

Jean-Loup
Dans la même veine
BRAVO ET CHAPEAU BAS MADAME.

J'ai fait un rêve :
- D'un Maghreb où s'érigeraient des églises catholiques, des temples luthériens, des synagogues.
- D'un Afghanistan où de jeunes catholiques pourraient préparer un pèlerinage à Lourdes ou à Jérusalem.
- D'un Iran ou d'un Irak où des Loubavitchs pourraient se promener en papillotes.
- D'un Pakistan où seraient organisées les prochaines JMJ.
- D'un Islam sans charria, sans burqa, où mes sœurs musulmanes ne seraient ni lapidées parce qu'elles sourient sans leur voile, ni traitées en pestiférées sociales.
- D'un monde sans Al Qaïda, où les traders salueraient encore les femmes de ménage mexicaines avant de prendre l'ascenseur, où l'on pourrait encore prendre une bouteille d'eau dans un avion. Je mélange tout ?
Je mélange tout, sans doute, en ces temps où l'identité nationale a des relents de gruyère et de lingots, en ces jours Zurich vaut bien un appel du Muezzin...
Mais quelque part, sans me compromettre ni vouloir risquer une lapidation, je comprends...
- Je comprends qu'il convient parfois d'oser le courage, et de cesser les œcuménismes à sens unique...
- Je comprends la "Heidi touch", la réaction suisse, même si, populiste et rétrograde, elle nous renvoie à nos Croisades et à notre peur du Sarrasin.

Car je suis fatiguée.
Fatiguée de baisser les yeux quand je marche, légèrement terrorisée, dans un "quartier arabe", oh, pas à Jérusalem, non, juste chez moi, dans ma ville rose. Car j'en ai soupé de manger Hallal à la cantine de mon collège. Car j'en ai assez de croiser des étudiantes en burqa au cours d'arabe jouxtant mon cours d'allemand, dans une université soit disant soumise à la loi sur la laïcité.
Car je suis une fille de Charlemagne et de Roland, de Saint-Louis et du chêne, car je suis La Pucelle et pas Fatima, car mes ancêtres, oui, sont Gaulois, celtes, vikings, mais aussi juifs, espagnols, italiens, portugais, grecs ou maltais.
Ma vie n'est certes plus rythmée par l'angélus de l'aube et l'angélus du soir, mais en moi coule le sang des bâtisseurs de cathédrales. Et la colline de Vézelay, oui, m'est plus familière que la Pierre Noire de La Mecque.
Alors, quand les petits Suisses disent tout haut ce que plein de monde pense tout bas, et au risque de froisser mes nombreux amis musulmans, mes amis poètes, artistes, enseignants, mon épicier, mes anciens voisins,
j'ose l'écrire : restaurons nos églises, admirons nos vitraux, chantons quelques beaux cantiques, expliquons à nos écoliers ce qu'est Noël, au lieu de nous demander s'il est de bon ton de construire une mosquée dans chaque village !
J'aime écouter du Raï, je suis la reine du couscous, je ne vote pas Le Pen.
Mais :
Le jour où mes amies musulmanes ne seront plus lapidées au moindre pantalon dépassant d'une burqa, le jour où je pourrai bronzer en monokini sur les plages d'Agadir, le jour où une église se construira à Kaboul,
alors là oui, j'oserai critiquer cette décision suisse de ne plus construire de minarets.
Sabine Aussenac. Professeur d'allemand
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01/12/2010
Autriche : un député remet l'ambassadeur turc à sa place !
Bravo ! Les Autrichiens en ont marre de la tolérance à sens unique. Le député Ewald Stadler a fustigé l'ambassadeur de Turquie au parlement et a été chaleureusement applaudi.
C'est comme ça qu'il faut leur parler !
Mon opinion sur ce qui précède
Oui, il y a du pour et du contre, mais à force de tolérer l'intolérable il n'y a plus de dialogue mais un seul point de vue qui peut s'exprimer.
J'ai mis, entre autres la cassette vidéo de la remise à sa place de l'ambassadeur turc par un député autrichien sur la soi-disant intolérance de l'Autriche vis à vis de l'Islam.
Il fut un temps que j'ai connu où il était pratiquement interdit de critiquer les abus staliniens qui étaient qualifiés de mensonges et de propagande anti-soviétiques.
J'avais 20 ans quant un gouvernement m'a envoyé en Algérie, soi-disant défendre LA civilisation. Aujourd'hui je sais qu'en fait il s'agissait de défendre des " gros sous ".
Je suis pacifiste, non-raciste, pour la liberté d'opinion et de religion, mais je ne veux pas être obligé de manger " Casher ou Hallal " ( par contre qu'il y ait le choix pour les juifs ou les musulmans d'accord ).
Chacun pense ce qu'il veut, mais la politique de l'autruche a toujours démontré qu'elle aboutit aux pires horreurs. Les accords honteux de Munich avec Hitler en 1938 n'avaient réussi qu'à nous faire croire qu'au pris du déshonneur nous éviterions la guerre.
A l'époque les plus lucides disaient que nous aurions et le déshonneur ET la guerre.
Ce fut le cas !
Ça c'est de l'histoire récente.
Voila mon point de vue, que je voudrais de bon sens, sans vouloir donner de leçon à personne.
Avec toute ma sympathie pour vous lecteurs
Jean-Loup

1 commentaire:

  1. Moi qui suis sur le point de parler des "non-dits" sur mon blog "l'Univers en Lumière " je fais chapeau-bas devant votre courage, votre clarté !!!

    IL est temps que des gens s'insurgent !! merci!
    Maitha

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