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Chère amie, cher ami, Si vous avez autour de vous des enfants qui ont le malheur d'être à la fois studieux et peu fortunés, prenez garde : Najat Vallaud-Belkacem veut leur faire les poches. Elle vient en effet de faire passer, en catimini, une mesure aussi mesquine que choquante : la division par deux du montant des bourses au mérite. Oui, vous avez bien lu : ces bourses au mérite, attribuées chaque année aux élèves issus des milieux les plus modestes qui réussissent à obtenir la mention très bienau baccalauréat, elle veut les amputer de la moitié de leur montant ! Vous vous souvenez certainement que l'année dernière, à son arrivée au ministère de l'Education nationale, elle avait déjà tenté de supprimer ces bourses au mérite, au nom de son égalitarisme idéologique qui précipite chaque jour un peu plus notre école vers l'abîme. Pour elle, le travail, l'effort, ne doivent pas être récompensés. Ce qu'elle défend, réforme après réforme, décret après décret, c'est l'uniforme médiocrité, et l'universel assistanat. C'est pour cela qu'elle a supprimé les internats d'excellence, qu'elle a interdit les redoublements, et qu'elle souhaite mettre fin à la notation chiffrée. A l'époque, nous nous étions mobilisés avec d'autres associations, et finalement, le Conseil d'Etat avait tranché en notre faveur, jugeant que la suppression des bourses au mérite n'était pas légale. Sur les plateaux de télévision, la ministre avait eu du mal à dissimuler sa rage ! Mais Najat Vallaud-Belkacem est au-dessus du Conseil d'Etat : ce qu'elle n'a pu tout simplement éradiquer, elle tente de le réduire à l'insignifiance, et ainsi, par un arrêté ministériel, elle vient de disposer que les bourses au mérite seront réduites de 1800 à 900 euros par an. 1800 euros par an, pour un étudiant méritant disposant de peu de ressources, ce n'était pourtant pas scandaleux ! Avec ce coup de rabot, la ministre espère économiser au mieux 630 000 euros, soit... 0.00007% de son budget, ou encore, 2.4% de la subvention qu'elle verse aux agitateurs de la Ligue de l'enseignement. Voyez-vous donc une quelconque rationalité économique ou budgétaire là-dedans ? On est bien dans la pure idéologie. Il s'agit de couper les têtes qui dépassent, de casser ce qui marche moins mal, de niveler encore un peu plus par le bas. Et comme on ne peut pas s'en prendre aux riches, qui auront toujours les moyens de se payer des formations privées, eh bien, on s'en prend aux pauvres ! Chère amie, cher ami, je vous le dis en toute franchise : aujourd'hui, je suis révoltée. L'amputation des bourses au mérite est une iniquité, c'est un attentat contre les valeurs de travail et d'excellence, et qui plus est dirigé contre les enfants les plus modestes : je pense que nous ne devons pas laisser passer cela. Aussi, je vous propose de signer de toute urgence cette grande pétition que nous lançons et que nous allons diffuser auprès des 60 000 membres de SOS Education et bien au-delà. Najat Vallaud-Belkacem doit comprendre qu'elle a franchi la ligne jaune, et que nous ne la laisserons pas réduire à néant les efforts des élèves modestes. Si elle voit arriver des dizaines de milliers de signatures, si les médias s'emparent de notre pétition, elle sera contrainte de suspendre sa décision. Mais pour cela, il faut que nous soyons très, très nombreux. Pas un d'entre nous ne doit manquer à l'appel. Alors, je vous en prie, signez dès à présent cette pétition lui demandant de ne pas toucher aux bourses au mérite, et faites-la suivre à toutes les personnes que vous pensez pouvoir mobiliser. Nous avions remporté la première manche, il faut cette fois que notre mobilisation soit décisive. Accédez ici à la pétition pour la signer. Au nom de tous les élèves modestes et méritants, je vous remercie Claire Polin Présidente de SOS Éducation PS. : N'oubliez pas de faire suivre ce mail à votre carnet d'adresses ! Par ailleurs, si vous utilisez les réseaux sociaux, vous pouvez partager ce lien vers notre pétition :petitions.soseducation.org/
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Nous ne savons pas réellement si ces enfants savent pour quel but ils posent, mais il est vrai que leurs gentils regards invitent à s'attarder quelques minutes sur les différents documents présentés.
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