Pour le premier reportage et
sur le second titre pour voir le reportage sur le 1er mai
Olivier Cabanel sur Radio Ici et Maintenant ! Tchernobyl, Fukushima, actualité écologique
1 mai 2012 | Auteur: Jo ^^
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Le premier mai à travers les ages
1 mai 2012 | Auteur: Jo ^^
Beltaine (Bealtaine, Beltane ou Beilteine) est la troisième des quatre grandes fêtes religieuses de l’année celtique protohistorique, fêtée le 1er mai. Elle vient après Samain etImbolc et marque la fin de la saison sombre et le début de la saison claire. Elle est en rapport avec Belenos, Lug et Belisama. Le principal rituel de Beltaine consiste en des feux allumés par des druides où le bétail passait afin qu’il soit protégé des épidémies pour l’année à venir.
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La nuit de Walpurgis, nommée en l’honneur de Sainte Walburge (710-779), est une fête de printemps qui a lieu dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Célébrée dans toute l’Europe depuis des temps reculés, malgré les interdits et les excommunications des Églises chrétiennes, elle a été identifiée au sabbat1 dessorcières. Elle est surtout le symbole de la fin de l’hiver, parfois associée à la plantation de l’arbre de mai ou à l’embrasement de grands feux.
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Adam Weishaupt : Le fondateur de l’Illuminatenorden
Le 1er mai 1776, il fonde le Cercle des Perfectibilistes afin de réunir autour de ces idées nouvelles ses meilleurs étudiants. Sous cette première forme, le groupe de Weishaupt n’est encore qu’une association de penseurs.
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Le 1er mai 1886,
aux États-Unis, une très forte pression des syndicats sur le patronat et le gouvernement permet à environ 200.000 travailleurs d’obtenir la journée de huit heures.
En souvenir de ce succès, les syndicats européens, quelques années plus tard, instituent une «journée internationale destravailleurs» ou «Fête des travailleurs» destinée à se renouveler tous les 1er mai. Cette journée est aujourd’hui plus volontiers appelée «Fête du Travail», bien que l’expression prête à confusion…
un peu plus loin sur le même site , on trouve:
Le 1er mai en France
En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l’habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci est quelques années plus tard remplacé par la fleur d’églantine. En 1907, à Paris, le muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge (*).
Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée chômée.
Les manifestations du 1er mai 1936 prennent une résonance particulière car elles surviennent deux jours avant le deuxième tour des élections législatives qui vont consacrer la victoire du Front populaire et porter à la tête du gouvernement français le leader socialiste Léon Blum.
C’est pendant l’occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la«Fête du Travail et de la Concorde sociale» et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers au régime de Vichy. Son initiative revient à René Belin. Il s’agit d’un ancien dirigeant de l’aile socialiste de la CGT (Confédération Générale du Travail) qui est devenu secrétaire d’État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain.
Suite et source
par chantalouette pour Le Bistro Bar Blog
Et je rajoute à ceci…
Le 1er Mai au Québec
En effet, c’est à Montréal, en 1906, que des travailleuses et des travailleurs soulignent pour la première fois cette journée en défilant dans les rues du centre-ville. L’initiative de cette manifestation revient à un groupe d’inspiration anarchiste, le cercle « Aide Mutuelle », composé principalement de travailleurs et de travailleuses d’origine juive, mais aussi de quelques immigrants irlandais. Pendant plusieurs mois, ils/elles planifient cette action minutieusement. Pourtant, celle-ci failli ne pas avoir lieu. Les ouvriers et ouvrières d’origine juive craignent que leurs camarades francophones et anglophones ne se désistent à la dernière minute en les laissant manifester seul-e-s dans les rues de Montréal. C’est finalement un membre du cercle « Aide Mutuelle », le poète Jack Dorman, qui servit de pont entre les différents groupes linguistiques, permettant à chacun d’eux de compter sur l’appui des autres. Des socialistes et des libertaires francophones, dont Albert Saint-Martin, se joignent à la manif.
À en juger par le compte-rendu publié par le journal La Patrie, cette première manifestation fut couronnée de succès: « la manifestation socialiste a été imposante et par le nombre de manifestants et par l’enthousiasme qui n’a cessé de régner dans les rangs de la longue procession qui a défilé par les rues Sainte-Catherine, Saint-Denis, Craig et Saint-Laurent ». D’après les journaux, entre 500 et 1000 personnes1 de toutes « nationalités » confondues (Italiens, Roumains, Juifs, Irlandais et Canadiens-français) se sont d’abord réunies vers 19h00 à la Salle Empire au coin des rues Sainte-Catherine et Saint-Laurent avant de se diriger vers le Champ de Mars accompagnées par une fanfare italienne (qui ne sait jouer que la Marseillaise !). Parmi les manifestant-e-s, on retrouve les ouvriers et les ouvrières de la compagnie Bargain Clothing, qui se sont mis-e-s en grève le matin même après que leur patron ait refusé de leur accorder congé pour le 1er mai et de réduire leurs heures de travail. Sur le trajet, les manifestant-e-s s’arrêtent sur la rue Saint-Denis devant l’Université Laval et crient « Vive l’Anarchie! » et « À bas la calotte! », ce qui ne manque pas de susciter la controverse parmi les bourgeois et les étudiants qui observent la scène. À leur arrivée au Champ de Mars, Jack Dorman prend la parole pour dénoncer « le pouvoir des despotes », tout en prédisant « le triomphe du socialisme dans tout l’univers ». Il encourage les participant-e-s à manifester leur solidarité avec trois membres de la Western Federation of Miners accusés du meurtre du gouverneur de l’Idaho. Une quête s’organise séance tenante parmi les manifestant-e-s et rapporte la somme de 8 $.
Cette première célébration du 1er mai marque le début d’une tradition à Montréal. Chaque année, des centaines, voire des milliers de travailleurs et de travailleuses défileront dans les rues de la Métropole malgré la répression qui s’abat progressivement sur eux. Le clergé catholique (le même qui donne aujourd’hui son appui aux manifestant-e-s!) cherche par tous les moyens à interdire toute autre démonstration. Cet appel sera entendu par des étudiants de l’université. Ceux-ci iront par dizaines attaquer les manifestant-e-s réuni-e-s au Champ de Mars le 1er mai 1907 avant que le rassemblement ne soit finalement dispersé par les charges répétées de policiers à cheval. Le même scénario se reproduira pendant plusieurs années sans pour autant freiner l’ardeur des militant-e-s socialistes et anarchistes qui poursuivent néanmoins leurs activités.
Aujourd’hui encore, les anarchistes sont au coeur des luttes pour l’émancipation sociale. Nous souhaitons rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont donné leur vie afin que nous puissions toutes et tous vivre un jour libres et égaux. Plus que jamais, le combat continue!
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« Mais souvenez-vous qu’en réalité nous fêtons la création de l’ordre des Illuminati (1er mai 1776) par Adam Weishaupt et non la « fête du travail ». Ce serait plutôt la grande fête de l’esclavage des masses. » Hélios
Les années se suivent au Québec, mais elles ne se ressemble pas …À l’époque, les étudiants attaquaient les manifestants, alors qu’aujourd’hui ils y participent. Mais le contexte était différent, dans le sens que les étudiants d’université faisaient partie de la classe bourgeoise. Aujourd’hui les étudiants sont endettés, et seul les policiers s’attaquent aux manifestants, appuyé bien sur par le gouvernement et la classe élitiste, ou sa propre population désinformé par les médias.
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