samedi 25 février 2012

Quel monde choisissez-vous ?


Que nourrissez-vous : La fin du monde ou la naissance d’un nouveau monde?

TRANSMIS PAR ARCTURIUS LE 23 - FÉVRIER - 2012
Oui, nous vivons des temps de turbulence, c’est évident!
Nos vies, nos manières de penser, nos attitudes, nos croyances, tout y passe.
Partout où se porte notre regard, nous voyons des gens au prise avec des difficultés matérielles, émotionnelles ou mentales. Mais justement…
Comment est-il ce regard?
Car c’est lui qui crée le sentiment que nous éprouvons et qui revient ensuite, comme une boucle, teinter à nouveau notre vision des choses. Un cercle vicieux, qui se nourrit de lui-même, qui se confirme, se valide d’avoir porté ce regard …
C’est bien là toute la définition de ce qu’est un cercle vicieux, ou vertueux!
Le sentiment qu’on porte en soi, qui teinte le regard sur la vie, crée ensuite notre réalité, puisque, par magnétisme, on attire à soi  les mêmes vibrations qu’on émet, souvent bien inconsciemment.
Comment est mon regard sur le chaos qui règne en ces temps dans pratiquement tous les aspects de la Vie sur cette planète et sur ce que nous sommes en train de traverser?
Est-ce que je ne vois que guerres et catastrophes?
Est-ce que je vis dans l’inquiétude, la peur, la préoccupation, l’urgence de faire quelque chose mais dont je ne sais même pas quoi?
Est-ce que je me sens impuissant devant l’ampleur de ce qui m’apparaît comme un désastre?
Ou est-ce que je vois le désir de l’humanité à vouloir sortir enfin des prisons qu’elle s’est créées?
Est-ce que je perçois le chaos comme une étape normale de déstructuration des conditions rigides d’existence, de cette matrice inhumaine qui prévaut depuis si longtemps?
Est-ce que je me réjouis de ce vent de liberté qui souffle sur les pays dirigés par des dictateurs?
Est-ce que je ressens de l’optimisme à voir les gens parler de plus en plus de ce qui les fait vibrer et de vouloir vivre ce qu’ils portent dans leur cœur?
Est-ce que je célèbre mes pas et ceux des autres pour nous affranchir des croyances limitatives  et gagner peu à peu notre liberté, tant intérieure qu’extérieure?
Deux regards, deux réalités…Que choisissez-vous?
De ce choix si important  dépendra non seulement notre vie mais aussi ce que collectivement nous nous donnerons à vivre.
Car, étant tous reliés ensemble, le choix personnel participe au choix collectif. Et ce choix collectif manifestera une réalité planétaire.
Vous connaissez les égrégores?
Ces amas d’énergie qui gravitent tout autour de la planète?
Il y en a de toutes sortes : des égrégores d’amour, de bienveillance, de compassion, ainsi que beaucoup d’autres moins lumineux,  des égrégores de peur, de domination, de tristesse, etc…
En ce moment, il en est un qui s’amplifie à mesure que la fin de 2012 approche.
C’est l’égrégore de peur de la fin du monde! Et pourquoi s’amplifie-t-il?
Parce que lorsqu’un être vibre dans une émotion, celle-ci ouvre un chemin vers la même vibration, créant un circuit énergétique qui alimente les deux pôles.
Vous ressentez la peur?
Vous vous branchez automatiquement sur cet égrégore qui fait en sorte que votre peur augmentera de manière démesurée. Vous devenez ainsi contrôlé par cette émotion intense de peur générée par tous ceux qui la nourrissent.
Parallèlement à ce mouvement de peur qui court sur la planète entière, un autre mouvement, nourri d’amour et de conscience par les êtres humains qui croient en l’avènement d’un nouveau monde et, comprenant que l’ancien doit s’effriter, crée un égrégore de paix, de sérénité et de certitude que nous allons manifester ensemble le monde auquel nous rêvons.
Sachant que nous créons nos vies, individuellement et collectivement, et que chacun de nous est aussi important que l’ensemble, que choisissez-vous de nourrir : la fin du monde ou la naissance d’un nouveau monde?
Sarâ Julia Rodrigue
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Que les jeunes ouvrent les yeux sur l'histoire


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À l’opinion internationale : « La vérité sur la Grèce »

par Mikis Theodorakis

Il existe une conspiration internationale, celle dont l’objectif est de donner à mon pays le coup de grâce. L’assaut a commencé en 1975 contre la culture grecque moderne ; ensuite il a continué avec la décomposition de notre histoire récente et de notre identité nationale et, maintenant, on essaie de nous exterminer physiquement avec le chômage, la faim et la misère. Si les grecs ne se soulèvent pas pour les arrêter, le risque d’extinction de la Grèce est réel. Il pourrait survenir dans les dix prochaines années. L’unique qui survivrait à notre pays serait le souvenir de notre civilisation et de nos luttes par la liberté.

Jusqu’à 2009, la situation économique en Grèce n’était pas très grave. Les grandes blessures de notre économie furent la dépense militaire excessive et la corruption d’une partie du monde politique, financier et des médias. Mais quelques pays étrangers sont aussi responsables, parmi ceux-ci l’Allemagne, la France, l’Angleterre et les USA, qui ont gagné des milliers de millions d’euros aux dépens de notre richesse nationale en nous vendant une année après l’autre de l’équipement militaire. Cette hémorragie constante nous a empêché d’avancer tandis cela enrichissait d’autres pays. On pourrait dire la même chose à propos du problème de corruption. Par exemple, l’entreprise allemande Siemens avait une agence spéciale dédiée à corrompre les grecs afin que ceux-ci donnent la préférence à ses produits sur notre marché. Ainsi, nous avons été victimes de ce duo de prédateurs, d’Allemands et de grecs, qui se sont enrichis aux dépens du pays.

Il est évident que ces deux grandes blessures auraient pu être évitées si les leaders des deux partis politiques proyanquis ne s’étaient pas permis de corrompre. Cette richesse, produit du travail du peuple grec, a été drainée vers des pays étrangers et les hommes politiques ont essayé de compenser les pertes grâce à des prêts excessifs qui ont donné lieu à une dette de 300 milliards d’euros, soit 130 % du Produit national brut.

Avec une telle escroquerie, les étrangers gagnaient doublement : en premier lieu grâce à la vente d’armes et de leurs produits et, en seconde lieu, avec les intérêts sur le capital qu’ils prêtaient au gouvernement, non au peuple grec qui, comme nous avons vu, fut la principale victime dans les deux cas. Un seul exemple suffira pour le démontrer : en 1986, le gouvernement d’Andreas Papandreou a emprunté un milliard de dollars à une banque d’un grand pays européen. Les intérêts de ce prêt ont fini d’être payés en 2010 et se sont élevés à : 54 milliards d’euros !

L’année dernière, le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a déclaré qu’il était conscient de la fuite massive de capitaux qui avait lieu en Grèce à cause du coût élevé du matériel militaire, acheté principalement à l’ Allemagne et à la France. Il a ajouté qu’il était arrivé à la conclusion que les fabricants d’armes nous amenaient à une catastrophe certaine. Cependant, il a avoué qu’il n’a rien fait pour contrecarrer cela … : pour ne pas nuire aux intérêts de pays amis !

En 2008, la grande crise économique est arrivée en Europe. L’économie grecque n’y a pas échappé. Cependant, le niveau de vie, qui avait été jusqu’alors assez haut (la Grèce était classée entre les 30 pays les plus riches du monde), n’a pratiquement pas changé, malgré l’augmentation de la dette publique. La dette publique ne se traduit pas nécessairement dans une crise économique. On estime que la dette de pays importants comme les USA et l’Allemagne est de milliers de milliards d’euros. Les facteurs déterminants sont la croissance économique et la production. Si les deux sont positifs, il est possible d’obtenir des prêts bancaires avec n intérêt inférieur à 5 %, jusqu’à ce que passe la crise.

En novembre 2009, quand George Papandreou est arrivé au pouvoir, nous étions exactement dans cette position. Pour comprendre l’effet de sa politique désastreuse, je mentionnerai uniquement deux pourcentages : en 2009 le PASOK de Papandreou a obtenu 44 % des votes. Maintenant, les enquêtes ne lui donnent pas plus de 6 %.

Papandreou aurait pu faire face à la crise économique (qui était un reflet de celle de l’Europe) avec des prêts bancaires au taux d’intérêt habituel c’est-à-dire en dessous de 5 %. S’il l’avait fait, notre pays n’aurait pas eu de problèmes. Comme nous étions dans une phase de croissance économique, notre niveau de vie se serait amélioré.

Mais en été 2009, quand Papandreou s’est réuni en secret avec Strauss-Kahn pour mettre la Grèce sous la tutelle du FMI, avait déjà commencé leur conspiration contre le peuple grec. C’e fut l’ex directeur du FMI qui m’a fait cette révélation.

Pour l’obtenir, il a été nécessaire de falsifier la situation économique de notre pays pour que les banques étrangères prennent peur et augmentent jusqu’à des niveaux prohibitifs les taux d’intérêt qu’elles exigeaient pour les prêts. Cette opération coûteuse a commencé avec l’ augmentation artificielle du déficit budgétaire, de 12 % à 15 % pour 2009 [André Georgiu, Président de l’Équipe de direction de l’Institut National de Statistique, ELSTAT, a subitement décidé en 2009, sans le consentement de son bureau directeur, d’inclure dans le calcul du déficit plusieurs organisations et entreprises qui avant n’avaient jamais été prises en compte dans aucun autre pays européen, à l’exception de la Norvège, et cela avec l’objectif que le déficit de la Grèce dépasse celui de l’Irlande (14 %), pour transformer notre pays en maillon faible de l’Europe, NdT]. Grâce à cette augmentation artificielle du déficit, le procureur d’État, Grigoris Peponis, a mis en accusation il y a vingt jours Papandreou et Papakonstantinou (son ex ministre de Finances).

Ensuite, Papandreou et son ministre des Finances ont commencé une campagne de discrédit qui a duré cinq mois, pendant lesquels ils ont essayé de persuader les étrangers que la Grèce, tel le Titanic, coulait et de que les grecs sont corrompus, paresseux et incapables de faire face aux nécessités du pays. Les taux d’intérêt montaient après chacune de leurs déclarations et tout cela a participé à ce que la Grèce cesse de pouvoir contracter des prêts et notre adhésion aux dictats du FMI et de la Banque Centrale Européenne devenait une opération de sauvetage qui est, en réalité, le début de notre fin.

En mai 2010, le ministre des Finances a signé le Mémorandumc’est-à-dire la soumission de la Grèce à nos prêteurs. Selon la loi grecque, l’adoption d’un accord comme celui-ci doit être présentée au Parlement et au besoin à l’approbation des trois cinquièmes des députés. Cela signifie que le mémorandum et latroika qui nous gouverne sont illégaux, pas seulement du point de vue de la législation grecque, mais aussi de l’européenne.

Depuis ce temps-là, si nous considérions que notre voyage vers la mort est un escalier de vingt marches, nous avons déjà parcouru plus de la moitié du chemin. Le Mémorandum offre aux étrangers notre indépendance nationale et la propriété de la nation c’est-à-dire nos ports, aéroports, routes, électricité, eau, toutes les ressources naturelles (souterraines et un sous-marines), etc. A cela, il faut ajouter nos monuments historiques, comme l’Acropole, Delphes, Olympes, Epidaure et les autres, puisque nous avons décidé de ne pas faire valoir nos droits.

La production a diminué, la taux de chômage a augmenté jusqu’à 18 %, 800 000 commerces, des milliers d’usines et des centaines d’artisans ont fermé. Un total 432 000 entreprises ont fait faillite. Des dizaines de milliers de jeunes scientifiques abandonnent notre pays, qui coule de plus en plus dans les ténèbres du Moyen Âge. Des milliers de personnes qui avaient une bonne situation jusqu’à il y a peu, cherchent maintenant de la nourriture dans les poubelles et dorment sur les trottoirs.

Pendant ce temps, on suppose que nous devons vivre grâce à la générosité de nos prêteurs, les banques européennes et du FMI. En fait, tout le paquet de dizaines de milliers de millions d’euros qui arrive en Grèce sont rendus tout de suite à nos créanciers, tandis que nous nous endettons de plus en plus à cause de ces taux d’intérêt insupportables. Et comme il est nécessaire de maintenir la fonction de l’État, les hôpitaux et les écoles, latroika impose des impôts exorbitants à la classe moyenne basse de notre société, qui mènent directement à la grande famine. La dernière fois que nous avons eu une situation de grande famine généralisée dans notre pays ce fut au début de l’occupation allemande en 1941, avec presque 300 000 morts en seulement six mois. Aujourd’hui, le spectre de la faim revient sur notre pays calomnié et infortuné.

Si l’occupation allemande a coûté aux grecs un million de morts et la destruction totale de notre pays : comment pouvons-nous accepter les menaces de Merkel et l’intention allemande de nous imposer un nouveau « Gauleiter », qui cette fois portera une cravate ?

L’occupation allemande, de 1941 jusqu’à octobre 1944, a démontré jusqu’à quel point la Grèce est un pays riche et jusqu’à quel point les grecs sont travailleurs et ont une conscience de leur engagement pour la liberté et l’amour à leur patrie.

Quand les SS et la grande famine ont tué un million de personnes et la Wehrmacht a détruit notre pays, elle a confisqué toute la production agricole et l’or des banques, les grecs ont été capables de survivre au moyen du Mouvement de Solidarité Nationale et d’une armée de 100 000 combattants, qui ont immobilisé 20 divisions allemandes dans notre pays.

En même temps, les grecs n’ont pas seulement survécu grâce à leur assiduité au travail, mais aussi, sous les conditions dures de l’occupation, grâce au grand développement de l’art grec moderne, spécialement dans les champs de la littérature et de la musique.

La Grèce a choisi le chemin du sacrifice pour la liberté et la survie en même temps.

Nous avons été attaqués, nous avons répondu par la solidarité et la résistance et nous avons survécu. Maintenant nous faisons exactement de même, avec la certitude que, avec le temps, le peuple grec vaincra. Ce message est dirigé à Merkel et à son ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, et je mets bien l’accent sur le fait que je continue à être un ami du peuple allemand et un grand admirateur de sa contribution à la science, à la philosophie, à l’art et, en particulier, à la musique. La meilleure preuve de cela est que j’ai confié toute mon œuvre musicale à deux maisons d’édition allemandes, Breitkopf et Schott, qui sont parmi les plus grandes maisons d’édition du monde, et mes relations avec celles-ci sont très cordiales.

Aujourd’hui, ils nous menacent de nous jeter de l’Europe. S’ils ne nous veulent pas une fois, nous ne voudrons pas dix fois faire partie de l’Europe de Merkel et de Sarkozy.

Aujourd’hui, dimanche 12 février, Manolis Glezos – le héros qui a arraché la croix gammée de l’Acropolis et a donné par cela le signe qui a marqué le début de la résistance grecque, mais aussi de la résistance européenne contre Hitler – et moi nous allons participer à une manifestation à Athènes. Nos rues et places se rempliront de centaines de milliers de grecs qui expriment leur colère contre le gouvernement et la troika.

Hier j’ai écouté notre premier ministre–banquier quand il a, en s’adressant au peuple, dit que nous avons déjà presque touché le fond. Mais : qui est-ce qui nous a emmené à ce fond en seulement deux ans ? Ces sont les mêmes qui, au lieu d’être en prison, menacent les députés de voter un nouveauMémorandum pire que le précédent. Pourquoi ? Parce que le FMI et l’Eurogroupe nous obligent à le faire avec leur menaces : si nous n’obéissons pas, ce sera la faillite… C’est une situation totalement absurde. Les groupes grecs et étrangers qui nous haïssent et qui sont les uniques responsables de la situation dans laquelle est notre pays, nous menacent et nous font chanter pour continuer à nous détruire jusqu’à notre extinction définitive.

Pendant des siècles nous avons survécu dans de très difficiles conditions. Et voilà que non seulement nous survivrons maintenant, mais nous ressusciterons s’ils nous poussent par la force jusqu’à l’avant-dernière marche de l’escalier qui conduit à la mort.

Dans ces moments je consacre toutes mes forces à unir les grecs. J’essaie de les convaincre de ce que la troika et le FMI ne sont pas une rue à sens unique. Il y a une autre solution : changeons l’orientation de notre nation. Trouvons avec la Russie une coopération économique qui nous aide à mettre en valeur la richesse de notre pays dans des conditions favorables pour nos intérêts nationaux.

Je propose que nous arrêtions d’acheter de l’équipement militaire allemand et français. Faisons tout notre possible pour que l’Allemagne nous paie les réparations de guerre qu’elle nous doit, qui avec les intérêts accumulés s’élèvent à 500 milliards d’euros.

L’unique force capable de faire ces changements révolutionnaires est le peuple grec dans un front uni de Résistance et Solidarité qui expulse du pays la troika (FMI et banques européennes). En même temps, déclarons nul et sans effet tous ses actes illégaux, prêts, dettes, intérêts, impôts et achats de biens publiques). Bien sûr, leurs associés grecs qui notre peuple a déjà condamné comme traîtres recevront le châtiment qu’ils méritent.

Je vis totalement pointé sur cet objectif (l’union du peuple dans un Front) et je suis sûr que nous allons l’obtenir. J’ai lutté avec les armes à la main contre l’occupation nazie. J’ai connu les cachots de la Gestapo. J’ai été condamné à mort par les Allemands et j’ai miraculeusement survécu. En 1967, j’ai fondé le Front Patriotique (Patriotik ò Mètopo, PMA), la première organisation de résistance contre la Junte Militaire. J’ai lutté dans la clandestinité. J’ai été arrêté et emprisonné dans l’« abattoir » de la police de la Junte. Mais je suis ici.

J’ai 87 ans et il est très probable que le jour du salut de ma chère patrie, je ne sois parmi vous. Mais je vais mourir avec la conscience tranquille, parce que je remplirai jusqu’à la fin mon devoir avec les idéaux de liberté et du droit.

Article original en grec : Spitha-kap, Athènes, le 22 février 2012.

Mondialisation.ca

REALINFOS

Une giffle pour nous tous

 A présenter à tous les candidats 


Quelle hauteur de vues par rapport aux mesquineries de la campagne en cours

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Un livre à télécharger gratuitement

 

vendredi 24 février 2012

Pour réfléchir à l'heure des choix

 Je tiens à préciser que ce que je publie sur mes blogs n'est pas forcément mon opinion. C'est simplement de l'information pluraliste ( J'ai publié récemment une vidéo sur Monsieur Mélanchon, par exemple ). 

Paul Jorion - Le temps qu'il fait, le 24 février 2012 - Vidéo Dailymotion 

www.dailymotion.com/.../xp0owx_paul-jorion-le-temps-qu-il-fait-le-...


Marine Le Pen : invitée de l'émission "En route vers la présidentielle ... 

www.dailymotion.com/.../xlsgp8_marine-le-pen-invite...19 oct. 2011 - 14 mn


Une vidéo pour relativiser la notion de " bonheur "
Regardez jusqu'à la fin ( après les images assez dures ) pour comprendre la raison de ce reportage.

jeudi 23 février 2012

Fausse bannière

 Si cela se produit vous saurez qui est l'agresseur  

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Le False Flag du USS Enterprise contre l’Iran – version ThePlot911



A méditer

 Le début d'un autre  ci-dessous 
 Des explications sur: Les éruptions solaires, la grille magnétique, les nouveaux alignements,
 l'Ange  humain et la découverte d'une autre planète. 

http://transbeacon.lightworker.com/2012/2012_02-EndoftheRope-fr.html 


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Les derniers jours du monde

C’est quand, chaque matin, tu te lèves en pensant que cela va forcément être encore pire que la veille.

Une grande fuite en avant. Pas encore une chute, mais cette frénésie compulsive de ceux qui sentent confusément que le temps leur est compté. Une forme de catastrophisme ambiant en toile de fond de la banalité du quotidien. Tout se casse la gueule, mais ce matin, encore, j’aurais le droit à ma tasse de café. Que je me jette à la gueule en galopant comme le hamster dans sa roue, ou que je prends le temps de savourer, posément, consciemment, avec l’infinie volupté que l’on n’accorde qu’aux moments les plus rares.

J’ai grandi dans un autre monde. Un monde d’espoir où chaque matin se levait sur la marche triomphante du progrès, sur la foi que nous construisions tous des lendemains qui chantent, sur la tranquille conviction que nous vivions déjà mieux que nos parents et que nous œuvrions à encore améliorer la situation pour la génération suivante, celle de nos futurs enfants, pas encore conçus, à peine pensés, mais déjà emportés dans l’inexorable et sublime saga de l’espèce.


C’était dans l’ordre des choses. Les aînés bétonnaient les fondations de notre civilisation, puis nous hissaient sur leurs épaules pour que nous puissions voir plus loin, penser plus haut, donnant notre part au grand œuvre collectif, avant de nous-mêmes servir de marchepied à nos enfants. Le passage du flambeau. Le cycle de la vie. L’épopée humaine. Le dépassement de soi dans la projection continue vers un monde meilleur.
Forcément meilleur.

Et puis, on ne sait pas trop ce qui s’est passé. À moment donné, c’est un peu comme si quelques-uns avaient fini par penser qu’ils étaient le summum de l’évolution humaine, qu’il n’y avait plus rien à ajouter, plus rien à inventer, plus rien à construire, plus de relais à passer. Les gars ont marché sur la gueule de leurs parents et ont commencé à distribuer de grands coups de pompes dans tous les sens pour empêcher leurs gosses de prendre leur place sur la grande pyramide des âges. Un peu comme si le pacte tacite entre les générations qui se succèdent avait brusquement été rompu, comme si, brusquement, les bâtisseurs étaient morts, dévorés de l’intérieur par une bande de charognards. Une génération entière de jouisseurs égoïstes et assez monstrueux qui ce seraient dit : après moi, la fin du monde !.

Depuis, c’est juste un grand bond en arrière continu et inexorable.

Bien sûr, une civilisation s’écroule rarement en deux jours, dans un grand craquement sinistre. Non, non. Ça se casse la gueule tout doucement, comme une grande bâtisse vide laissée à l’abandon. Des gosses commencent à péter les vitres, pour le fun, en jetant des pierres, il y a des squatteurs, des rats, des bestiaux, des courts-circuits, des fuites d’eau, des morceaux de caillasses que les éléments arrachent au corps du bâtiment, petit à petit, des accidents, des orages, le temps qui passe et qui abîme tout.

Je ne sais vraiment pas à quel moment on a réellement abandonné l’idée de progrès de société. Jusque là, il y avait des chiffres, en amélioration constante : plus d’éducation, plus de santé, plus de prospérité, plus de confort, de culture, de loisirs, de meilleures habitations, des moyens de transport plus performants… c’était le règne de Monsieur Plus. C’était comme un élan formidable qui nous portait tous vers l’avant.

Et puis, à moment donné, ça n’a plus été possible. Plus de moyens, plus d’argent. Nous étions de plus en plus riches, mais si comme si nous étions arrivés à un palier indépassable : la fin des possibles, du progrès qui ne vaut que s’il est partagé par tous, des lendemains qui chantent.
Et nous nous sommes résignés. Ben voilà, le bal est fini, les gars, maintenant, il faut payer les violons. Sauf que les danseurs se sont tirés avec la caisse et que ce sont les larbins qui doivent régler l’addition.
Et nous nous sommes résignés !

Fatalitas !
Moins de tout. Moins de santé, moins de salaires, moins de retraites, moins d’éducation, moins de chauffage, moins de transport, moins de loisirs, moins de bouffe, moins de logements, moins de tout. Et de moins en moins, comme une spirale infernale, un maelström maudit qui aspire nos plus belles espérances, réduit à néant l’œuvre patiente de nos ancêtres.

Et nous nous sommes résignés.

Le spectre de la famine traîne ses hideux haillons jusqu’au cœur des nations les plus riches, les plus avancées. L’eau devient une ressource rare et précieuse. La colère des peuples gronde, mais bientôt éclipsée par les grondements inaudibles et terribles du feu nucléaire qui joue aux dés avec le génome de nos enfants.

La chronique du monde qui finit traverse les lucarnes aveugles de nos derniers jouets high-tech et peint nos visages hagards et vides de la lueur livide de leurs écrans plats. Nous regardons les hommes tomber avec une fascination morbide et malsaine avant de noyer notre vacuité dans la course au dernier leurre technologique, celui qui ne sert pas vraiment à quelque chose, qui n’améliore pas grand-chose, mais qui nous donne l’illusion, un bref instant, d’être encore dans la course vers un futur triomphant.

Nous n’y croyons plus, mais nous faisons encore semblant.
Peut-être n’avons-nous pas encore avalé assez de couleuvres.
Peut-être n’avons-nous pas encore pris la mesure de l’ampleur des dégâts.
Peut-être sommes-nous juste trop lâches.
Ou peut-être préférons-nous juste nous enivrer de festivités féroces et absurdes, de bacchanales impudiques et d’orgies indécentes, parce que nous sommes résignés et et que nous voulons juste encore un tour de danse pendant les derniers jours du monde.

Source : Agnès Maillard

Au bout de la route