jeudi 24 février 2011
Notre poison quotidien ( suite )
Coluche
Réactions à la campagne de FNE : assez de manipulation !
20 février 2011
Ministres et autres représentants de l'agro-business s'insurgent contre la dernière campagne de France Nature Environnement dénoncée comme "insultante" pour les agriculteurs.
Messieurs les politiciens et les industriels, c'est votre réaction qui est insultante et manipulatrice !
Assez ! C'est vous qui détournez cette campagne contre les agriculteurs pour attiser la haine et les divisions, mais surtout pour détourner l'attention des vrais questions que soulève cette campagne !
Les agriculteurs sont les premières victimes de l'agro-business ! L'enfant qui joue sur la plage dans les algues vertes est un fils d'agriculteur breton.
Regardez bien : il est seul. Son père est mort l'année dernière des suites d'une longue maladie due à l'exposition répétée aux produits "phytosanitaires". Sa mère n'est pas là : étranglée par les dettes et obligée de vendre sa production à des prix indécents imposés par la grande distribution, le dimanche elle est caissière dans l'hyper du coin (il est ouvert : nous sommes en zone touristique).
Le jeune homme qui pointe sur sa tempe un épi de maïs chargé aux OGM est aussi agriculteur. Il n'arrive pas à s'en sortir et le cours du porc (nourri au maïs OGM) vient encore de baisser. Poussé à bout il ne voit aucune solution. Il veut en finir. Il ne sait pas qu'une autre agriculture est possible, qui lui permettrait de vivre décemment d'un travail valorisant et satisfaisant. Ni sa chambre d'agriculture ni sa coopérative ne lui en ont parlé...
Une autre agriculture est possible : faisons-là avec les agriculteurs, pour eux, pour notre pays et pour nos enfants !
Messieurs les ministres et les industriels, le débat que vous refusez est justement celui que soulève cette campagne : de quelle agriculture voulons-nous ?
C'est un débat dont les citoyens que nous sommes commencent à se saisir.
Et des alternatives existent.
Agrobiologie, Bois Raméal Fragmenté, agroforesterie, abandon du labour, semis direct sous couvert... loin d'un retour en arrière illusoire, des agriculteurs tels que ceux que nous défendons chez Atanka expérimentent, innovent et inventent l'agriculture de demain, respectueuse des sols, de la nature et des Hommes.
Alors que ces expérimentations devraient être encouragées et financées par nos impôts comme autant de pistes possibles pour améliorer l'alimentation et la santé des populations, sans parler de notre environnement, ces paysans doivent se battre constamment contre un système qui cherche à tout prix à les faire rentrer dans le rang.
Pourtant, c'est chez eux que s'invente notre avenir. Y compris celui des agriculteurs, devenus aujourd'hui les "exploités agricoles" de l'agrobusiness mais qui pourraient ainsi retrouver la dignité du métier de paysan.
Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est d'un grand débat national et citoyen sur l'agriculture, l'alimentation et la santé publique, qui doit déboucher sur un plan national et ambitieux de conversion massive de notre agriculture – avec les agriculteurs.
Un plan mobilisateur qui réconciliera ces agriculteurs avec leur métier, avec leur terre et avec le peuple qu'ils nourrissent.
Pourquoi stigmatiser à ce point de cette campagne ?
Messieurs les ministres et les industriels, les campagnes de pub débiles, choquantes ou insultantes ne vous gênent pas quand il s'agit d'abrutir et d'asservir le consommateur pour lui faire avaler n'importe quoi (dans tous les sens du terme) sans réfléchir.
Mais avec cette campagne, les citoyens retournent contre un système les armes que celui-ci utilise habituellement pour les soumettre et les réduire au rang de consommateur.
Cette campagne fait du bien : elle nous aide à lâcher le caddie pour se poser des questions et se remettre à réfléchir.
Les temps changent : le consommateur redevient un citoyen...
Visionnez ce dossier
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/presentation.php?id=248
samedi 12 février 2011
Notre poison quotidien sur ARTE
J'ai le plaisir de vous informer que mon film " Notre poison quotidien " sera diffusé le 15 mars sur ARTE, à 20 heures 40.
Le lait
provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques : - antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714) - antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324), - émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496), - conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284), - composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803), - agents liants : stéarate de sodium, - colorants : F131 ou F142 - et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.
* Les huiles,
quant à elles, ont été : - extraites par des solvants comme l'acétone, - puis raffinées par action de l'acide sulfurique, - puis lavageà chaud, - neutralisées à la lessive de soude, - décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium - et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc. - Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
jeudi 10 février 2011
Leçon d'économie appliquée
Institut pour la JUSTICE
Suite du premier message ci-dessous
Madame, Monsieur,
Cela fait déjà cinq jours que la "joggeuse" Patricia Bouchon a disparu et, vraiment, nous redoutons le pire.Dans notre appel à pétition pour plus de fermeté contre les criminels dangereux, suite à la mort de Laetitia Perrais à Nantes, nous annoncions : "Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy parle de "sanctions" et les magistrats sont "en grève".Mais il y a une certitude :Dans une semaine, un mois, trois mois au plus tard, un autre crime comme celui commis contre Laetitia fera la une des journaux."Malheureusement, il ne s'est même pas écoulé une semaine que nous apprenions déjà la disparition de Patricia.
Pire encore, alors même que nous étions en train de préparer la vidéo, une jeune femme se faisait violer dans le parc Emile-Zola de Denain. Son agresseur lui a assené quinze coups de couteaux sur tout le corps et a tenté de l'égorger. La victime, Jenny, 19 ans, n'a survécu que parce qu'elle a feint d'être morte. Faut-il le préciser, l'agresseur était un multirécidiviste "bien connu des services de police". Et il était, à 28 ans, libre comme l'air, lui aussi.
Ne restez pas sans rien faire alors que les drames s'accumulent. Appelez d'urgence votre entourage à signer notre pétition. Faites circuler la vidéo qui est à l'adresse suivante :http://www.institutpourlajustice.com/video/index.html Car vraiment, nous approchons de notre objectif de 200 000 signatures. C'est réaliste. Nous en sommes à quasiment 140 000 déjà, ce nombre a doublé en six jours. Le mouvement est lancé mais seul votre relais pourra permettre de donner plus d'ampleur à cette pétition. Nous n'avons aucun autre moyen d'obtenir des signatures que grâce à vous, si vous en parlez à votre entourage. Alors merci de copier le lien suivant : http://www.institutpourlajustice.com/video/index.html qui mène à notre vidéo et de l'envoyer à vos amis, par email. Notre vidéo a été vue par plus de 300 000 personnes déjà. Nous savons qu'une personne sur quatre décide de signer notre pétition après avoir vu la vidéo. Pour obtenir une signature de plus, calculez que vous devez envoyer notre vidéo à quatre personnes minimum. Nous comptons sur vous. Avec 200 000 signatures, nous pouvons obtenir des pouvoirs publics des mesures beaucoup plus fermes contre les délinquants et criminels multi-récidivistes. Il y a urgence. Laurence HavelSecrétaire nationale Pour signer la pétition, cliquer ici.
Premier message
Depuis que le corps de la pauvre Laetitia a été retrouvé dans un lac près de Nantes, juges et responsables politiques se renvoient la balle comme des adolescents irresponsables.
Personne ne veut admettre qu'il y a une solution simple pour empêcher qu'un acte d'une telle barbarie ne se reproduise.
C'est pourtant évident : Tony Meilhon, le principal suspect, était un criminel violent multirécidiviste qui avait déjà été condamné 15 fois par la Justice.
QUE FAISAIT-IL DEHORS ???
C'est pourquoi je vous demande de signer la pétition de l'Institut pour la Justice, en cliquant en bas de ce message.
A 31 ans, Tony Meilhon était libre comme l’air, malgré 7 nouvelles plaintes déposées contre lui. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois, il a agressé des gens, il a été attrapé, jugé... puis relâché peu après.
Est-ce que la Justice manque de moyens ? Non. Elle manque de fermeté.
Est-ce que les magistrats devraient être sanctionnés ? Non, car dans la plupart des cas, ils ne commettent "aucune faute", comme ils aiment tant à le répéter.
Ils appliquent simplement la Loi française, qui ne prévoit plus de sanctions assez sévères, y compris pour les psychopathes les plus dangereux.
Ce qu'on appelle la "perpétuité" équivaut en moyenne à 20 ans de prison actuellement. L'horrible assassin de Laetitia ressortira probablement à 50 ans (il n’en a que 31 aujourd’hui).
Mais il y a pire : la loi française oblige les juges à accorder à tous les criminels des remises de peine. Quand ils sont condamnés au tribunal à 10 ans, cela veut dire qu'ils doivent pouvoir ressortir au bout de six ans (en moyenne). C'est leur droit.
Je n'invente rien. On ne le dit pas à la télévision mais ce sont bel et bien les lois qui ont été votées en France.
C'est une vérité qui est soigneusement dissimulée au citoyen "de base", car ces lois ont évidemment été votées contre la volonté de la majorité.
Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy parle de "sanctions" et les magistrats sont "en grève".
Mais il y a une certitude :
Dans une semaine, un mois, trois mois au plus tard, un autre crime comme celui commis contre Laetitia fera la une des journaux.
C'est un fait : un autre monstre, peut-être plus dangereux encore que Tony Meilhon, sera libéré par la Justice française, et assassinera une nouvelle personne. C'est inéluctable :
Tant que notre loi ne changera pas, et qu'on ne prévoira pas des peines adaptées, dissuasives, et qui permettent réellement de débarrasser la société des sadiques dangereux, nous sommes condamnés à voir encore et encore des jeunes femmes de notre pays se faire atrocement assassiner !!
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je ne suis pas en train de faire campagne pour la peine capitale, ni de suggérer qu'il faille infliger aux criminels des peines dégradantes.
Mais il existe aujourd'hui de multiples solutions, respectueuses des droits de l'homme, qui permettent de neutraliser un individu ultra-dangereux, lorsqu'il a prouvé à plusieurs reprises qu'il n'hésiterait jamais à passer à l'acte.
Il n'y a pas besoin d'attendre qu'ils aient commis un assassinat avec acte de barbarie. C'est pourquoi nous avons lancé cette pétition aux pouvoirs publics.
En effet, le profil de ces assassins est presque toujours le même : ils commencent par des "petits" actes de délinquance, puis franchissent à chaque fois un cran supplémentaire.
Entre 1996 et 2003, Tony Meilhon accumule 8 condamnations pour vol avec dégradation, vol en réunion et violences aggravées. Il est condamné par une Cour d’Assises en 2001 pour un crime d’une barbarie que je ne peux même pas, par respect pour vous, vous décrire ici.
Mais le 25 août 2003, il est déjà libre de nouveau ! C’est là qu’il part à l’assaut, dans la même journée, d’une poste, d’une station-service et d’un bureau de tabac. Un braquage violent, sous la menace d’une arme de poing.C'est à ce moment-là qu'on aurait pu, qu'on aurait dû agir pour le neutraliser. Mais il faut que vous agissiez pour le demander à nos gouvernants, en signant la pétition ci-dessous.
En effet, l'évolution inquiétante de Tony Meihon crevait les yeux à ce moment-là. Ecoutez le témoignage du buraliste qu'il a agressé :Il a sorti un flingue de son blouson. (…) Il m'a dit : "Donne-moi la caisse." (..). Puis quelqu'un est entré dans le magasin. Il a sorti une bombe lacrymogène et nous a aspergés. Il a dit quelque chose comme : "Tu bouges, je te bute". Il raconte le procès :A mes côtés, la gérante de la station-service était complètement traumatisée. Elle avait été frappée à coups de crosses et laissée à terre. Elle était sous médicaments.Tony Meilhon, lui, "avait un air narquois. Je pense qu'il savait qu'il ne risquait pas grand-chose. Il se jouait du système, il était blasé. Il regardait souvent sa montre. On voyait bien qu'il s'en foutait. Je me rappelle qu'il avait dit que la prison était moins difficile que ce qu'il imaginait. »Tony Meilhon encourt alors au moins 20 ans. La Justice le condamne à… 3 ans !!! Qu’il ne fera évidemment pas entièrement grâce aux remises de peine automatiques dont bénéficient tous les détenus.
Pourtant, les experts étaient formels : d’après eux, Tony Meilhon avait des « tendances psychopathiques », une « impulsivité » et une « facilité à passer à l’acte ». Bref, une extrême dangerosité.
Après 8 condamnations pour violences, quelles circonstances atténuantes la Justice a-t-elle pu retenir pour ne pas le condamner à 20 ans ?Mais la loi française permet aux juges et aux jurés de choisir une peine entre zéro et vingt ans. Il n'existe pas de peine minimum.
Ils ont donc choisi trois ans... mais il n'y a "aucune faute" de leur part !!!
Après cette condamnation, Tony Meilhon a évidemment recommencé les violences. Il est à nouveau passé devant des magistrats, qui ont eu à plusieurs reprises l’occasion de le neutraliser pour longtemps.
La mort de Laetitia n'est donc pas causée par un manque de « moyens » !
Elus et médias nous disent que le seul problème dans cette affaire, c’est que Tony Meilhon n’a pas eu rendez-vous avec un éducateur une fois par mois.C’est vraiment se moquer du monde : qui peut croire que cela aurait changé quoi que ce soit et que cela aurait pu empêcher un monstre de son espèce de tuer Laetitia ?
Il est temps de dire la vérité : nos lois doivent prévoir des peines beaucoup plus sévères et neutraliser plus longtemps des individus aussi dangereux. Et je compte sur vous pour le dire à nos gouvernants en signant la pétition ci-dessous.
Nous sommes l'Institut pour la Justice, la plus grande association d'experts, de victimes, et de citoyens qui traite des problèmes de Justice en France. Nous étions au 20h sur France 2 hier soir et nous avons l'oreille des pouvoirs publics.
Nous pouvons donc réellement faire une différence. Mais nous avons besoin de votre signature pour donner une légitimité démocratique à nos propositions de réforme.
C'est pourquoi votre signature à cette pétition est très importante. Vous pouvez sauver des vies, éviter d'autres crimes atroces, inévitables si les choses ne changent pas rapidement au niveau des lois françaises.
Je compte sur vous pour signer la pétition et la transférer à tout votre carnet d'adresse.
Laurence HavelSecrétaire nationale
POUR SIGNER LA PETITION, MERCI DE CLIQUER ICI
Institut pour la Justice
140 bis, rue de Rennes75006 Pariswww.institutpourlajustice.comwww.publications-justice.fr
20 000 signatures en une journée !!!
Boîte de réceptionX
Répondre Institut pour la Justice à moi afficher les détails 19:53 (Il y a 1 heure)
Les images ne sont pas affichées.Afficher les images ci-dessous - Toujours afficher les images de info@institutpourlajustice.comSi vous ne visualisez pas correctement l’e-mail, cliquez-ici
Cher ami,Un grand merci : notre pétition contre la récidive a obtenu 20 000 signatures en une seule journée !!!
L'élan qui est en train de se créer constitue un immense espoir pour éviter de nouveaux drames comme le meurtre de Laetitia.Si nous arrivons à 100 000 signatures, nos responsables politiques seront forcés de nous écouter !Plus aucun multi-récidiviste dangereux et violent ne doit être remis en liberté par la Justice. Alors merci de prendre quelques secondes pour transmettre ce message à tout votre carnet d'adresse.C'est très important : nous pouvons faire la différence si nous sommes très nombreux.
Laurence HavelSecrétaire nationale
lundi 7 février 2011
Findhorn, un village écologique
Cliquez ci-dessous, puis cliquez sur le titre pour faire démarrer le documentaire
OBJECTIF EMPREINTE ZERO
dimanche 6 février 2011
Conversation insolite
Dans le ventre d’une femme enceinte, deux bébés ont une conversation. L’un d’eux est croyant et l’autre est athée.
Le croyant : Bien sûr. Tout le monde sait qu’il y a une vie après la naissance. Nous sommes ici pour grandir et être assez forts et préparés pour ce qui nous attend après.
samedi 5 février 2011
Pub anti-tabac
On lit un peu partout que cette vidéo a été interdite de diffusion suite à des pressions diverses de la part de différents lobbies, et qu'elle a coûté 500.000 €.
jeudi 3 février 2011
On en rêve ... Ils l'ont fait
Dimanche 09 janvier 2011
Quelle démocratie ?
Par Christian Grenier le Dimanche 09 janvier 2011, 19:00 - Billets d'humeur
Je souris quand on se gargarise de certains mots tendance : liberté, démocratie… j’en passe !
La démocratie est le moins mauvais des systèmes politiques, ne cesse-t-on d’affirmer.
Soit.
Mais de quelle démocratie parle-t-on ?
A Athènes, les citoyens avaient certes le droit de vote – mais pas les femmes, ni les esclaves, ni les étrangers, etc.
On me rétorquera qu’aujourd’hui, la démocratie a fait bien des progrès.
Vraiment ? J’ai des doutes.
A l’heure où Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo se disputent le pouvoir en Côte d’Ivoire, je m’interroge. A en croire les résultats officiels d’une élection à deux tours validée par les instances internationales, Ouattara a remporté ces élections avec 53% des voix. Un résultat contesté par le Conseil Constitutionnel de la Côte d’Ivoire qui prétend que Gbagbo est vainqueur. Récemment, Roland Dumas et d’autres sommités du PS soutiennent… Laurent Gbagbo ! Pourquoi ? Parce que Ouattara semble être favorable au grand capital.
Il faudrait savoir !
Aux USA, George W. Bush avait été réélu avec une marge très maigre. Il est resté Président quatre ans de plus ( et il me semblait assez favorable au grand capital, lui aussi ? ).
Bon… et si la vérité du mot démocratie se situait ailleurs ?
En 1973, au Chili, le socialiste Salvador Allende avait été démocratiquement élu. Presque aussitôt, il a été renversé du pouvoir par la CIA, et contraint au suicide après l’attaque de son palais présidentiel. Et cela, sous les yeux d’une communauté internationale qui a parfois condamné cette action mais a fermé les yeux. Le dictateur Pinochet est mort dans son lit après avoir fait exécuter des milliers d’ « opposants » ( terme impropre puisque ces « opposants » étaient ceux qui soutenaient le régime démocratiquement élu ! )
Plus tard, dans bien d’autres pays du Maghreb ou d’Afrique, quand une majorité se dégageait mais qu’elle semblait dangereuse ou fanatique aux yeux des instances internationales, ces dernières prétendaient que « la démocratie était en danger ». Sous entendez : quand une majorité veut élire un régime qui semble dangereux, c’est que le peuple a mal voté. Il faut donc réagir - et agir ? Mais au nom de quels principes ? Du droit d’ingérence ? Mais ce droit s’applique pour quels pays ? Dans quels cas précis ?
J’ai envie de répondre : « il s’applique quand tel ou tel puissant pays juge que ses intérêts financiers sont en danger », mais j’ai sans doute très mauvais esprit. Pourtant, l’importance des droits de l’Homme en Chine me semble inversement proportionnelle aux chiffres des contrats signés avec ce grand pays…
Dans l’ex URSS, quand le candidat ( unique ) était élu avec 96,78 % des voix, toutes les « démocraties authentiques » ricanaient ! Mais quand ( il y a un an ) François Bayrou ( candidat unique ) a été élu Président du Modem avec 94,69% des voix, personne n’a contesté sa légitimité.
Pour avoir le droit de voter, ma mère a dû attendre 1945.
Aux élections présidentielles de 1965, j’étais marié, prof et j’aurais pu être père de famille. Mais je n’ai pas eu le droit de voter : j’avais 20 ans. En 1968, la plupart des étudiants n’avaient pas le droit de vote.
La démocratie, mais pour qui ? A partir de quel âge ? Et à condition d’élire quel « bon » candidat ?
La démocratie, c’est admettre que peuvent voter des individus capables de juger ; elle permet à un Berlusconi d’être légalement élu et de continuer à gouverner.
Quelques exemples ( Chili, Côte d’Ivoire, Italie… ) qui pourraient nous faire réfléchir sur les applications parfois très contradictoire d’un mot qui décidément tient très mal ses promesses.
Texte extrait du site de Christien GRENIER
Christian Grenier, auteur jeunesse
publié par null le Etoile-Blog - Il y a 11 heures
image Le blog de Christian Grenier, auteur jeunesse. Policier ( Les enquêtes de Logicielle), Science-Fiction ( Virus LIV 3 ). Billets d'humeur et Notes de lecture. *Christian Grenier, auteur jeunesse* un ...
Un exemple édifiant pour le reste du monde,
c'est merveilleux, il y a de l'espoir, à nous d'emboiter le pas !
Si déja , nous savons que c'est possible...... Alors il est possible d'en rêver !
Faites circuler l'info !
A moins que vous pensiez qu' il n'ai rien besoin de changer .....
Chacun est libre
ISLANDE: L'Autre FORMIDABLE RÉVOLUTION !...
93% du Peuple IMPOSENT le NON-Remboursement des Banques !...
L'autre formidable révolution dont les Médias se gardent bien de parler
Révolution pacifique en Islande, black-out des Médias
Aussi incroyable que cela puisse paraître, une véritable révolution démocratique et anticapitaliste a lieu en Islande en ce moment même, et personne n'en parle, aucun média ne relaie l'information, vous n'en trouverez presque pas trace sur « Google »: bref, le black-out total .
Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante :
Un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu'elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s'il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation des banques, et, point d'orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l'élection d'une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d'écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société.
Alors que gronde dans l'Europe entière la colère des Peuples pris à la gorge par le rouleau-compresseur capitaliste, l'actualité nous dévoile un autre possible, une histoire en marche susceptible de briser bien des certitudes, et surtout de donner aux luttes qui enflamment l'Europe une perspective : la reconquête démocratique et populaire du pouvoir, au service de la population.
Plus bas, vous trouverez deux articles traitant de cette révolution en marche, *à faire circuler le plus largement possible, puisqu'on ne doit compter sur aucun média pour le faire à notre place*.
Depuis le samedi 27 novembre, l'Islande dispose d'une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus par leurs pairs.
Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944 en tirant notamment les leçons de la crise financière qui, en 2008, a frappé le pays de plein fouet.
Depuis cette crise dont elle est loin d'être remise, l'Islande a connu un certain nombre de changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire. Les élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de l'Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d'ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C'était une première pour l'Islande, tout comme la nomination d'une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.
Quand l’Islande réinvente la démocratie
l’Assemblée constituante a été élue en novembre
Un jour, il y a quelques mois, un anglais passant par Paris, rencontré à la librairie Lady Long Solo, nous alertait sur la révolution en Islande.
Quelle révolution ?
On n’en entend parler nulle part. Une rapide recherche google ne donne rien du tout, aujourd’hui, ni en associant le mot « révolution », ni même « crise », où l’on ne trouve que des détails sur la crise financière , effectivement à l’origine de cette révolution, qui a eu lieu en 2008, dans ce pays d’à peine plus de 300 000 habitants, classé au deuxième rang mondial sur l’indice du développement humain, l’IDH, derrière la Norvège, à la veille de cette crise, en 2006.
Confronté alors à la faillite brutale du système bancaire, le peuple était descendu dans la rue.
Du jamais vu au pays des jeysers d’eau chaude. La droite avait aussitôt dû céder la place à la gauche. Et , pour commencer, les banques avaient été nationalisées. Notre informateur anglais en avait entendu parler pour les projets législatifs de liberté totale pour internet, tels que des sites anglais pensaient à s’héberger là.
Plus encore, il insistait pour parler d’une véritable révolution, sans pouvoir la décrire plus , mais s’étonnant qu’on n’en ait jamais entendu parler.
Cherchant alors avec obstination, on a fini par voir des images du palais présidentiel assiégé par une foule qu’on qualifierait ici sans hésiter d’anarcho-autonome. En plus des drapeaux noirs, on pouvait deviner dans la foule une forte composante de citoyenneté de type écologiste. Et on comprenait que le pauvre malheureux flic, tout seul devant le palais présidentiel, ait rapidement dû se rendre sous la pression de la foule.
Celle-ci, néanmoins pacifique, n’usait que de casseroles et autres objets bruyants, selon la méthode argentine du cacerolazo, qui a su s’avérer très payante aussi là-bas.
Le président avait plié bagage. Un nouveau gouvernement s’était institué.
Mais, quelques temps plus tard, celui-ci avait la mauvaise idée de proposer le remboursement de la dette des banques vis-à-vis du Danemark ou de la Grande Bretagne.
Le peuple est de nouveau descendu dans la rue. Un référendum sur la question était imposé par volonté populaire, et une petite majorité de 93% rejetait l’accord prévu par les gentils gouvernants.
Parmi les informations glanées, cette image saisissante de l’agora dans les bains publics chauds, où le peuple s’assemble tous les matins pour débattre de comment refaire le monde.
Consécration de cette révolution, l’élection d’une Assemblée constituante, le 27 novembre 2010, événement peut-être plus considérable que la nuit du 4 août 1789 où était votée l’abolition des privilèges, dont on ne se serait pas aperçu sans la vigilance de Truks en vrac, de notre ami B.Bec, du Gers, relayant le CADTM, ou de Jean-Luc Mélenchon, qui trouve là une similitude avec ses propres thèses constitutionnalistes, mais ne semble pas voir plus loin que le bout de son nez anti-capitaliste.
Merveille de la désinformation.
Un événement aussi considérable qu’une véritable révolution démocratique, telle qu’on n’en a jamais vue en Europe, peut se produire sans que la presse, ni google, ne permettent d’en savoir quoi que ce soit. C’est sûr qu’à l’heure de la consolidation anti-démocratique que vivent la plupart des pays européens, l’exemple islandais ne fait pas vraiment l’affaire de nos régimes policiers, qui montrent là encore leur aptitude à verrouiller rigoureusement la conscience collective.
On aimerait assurément en savoir plus sur cette révolution islandaise. Voilà des mois que Paris s’éveille rêve de téléporter sa rédaction pour un reportage approfondi au pays des chasseurs de baleines et d’utopie. S’immerger dans les bains chauds de la révolution démocratique fait certes envie, surtout vu du cœur de notre hiver sécuritaire.
Il faut s’imaginer les 25 « simples citoyens » qui vont plancher sur la constitution idéale. Le souffle de l’humanité devrait se retenir. Où l’on verra probablement qu’il n’est pas difficile de faire mieux que toutes les figures de pseudo-démocraties qui se sont déclinées jusqu’ici sur les cinq continents.
Cet article se voudrait un appel à qui aurait plus d’informations sur cette extraordinaire histoire islandaise. On peut m’écrire à : michelsitbon@gmail.com, et je relayerai avec plaisir. Un dossier sur la révolution islandaise tente de rassembler les articles qu’on peut trouver sur le sujet
Mots clés (Tags): Islande Justice Libertés Médias Politique Révolutions
Très vite, le nouveau gouvernement se trouve face à un problème épineux : le règlement aux Pays-Bas et au Royaume-Uni d’une dette de 3,5 milliards d’euros suite à la faillite d’Icesave, banque en ligne dont les opérations étaient tournées principalement vers ces deux pays. Sous la pression de l’Union européenne, à laquelle les sociaux-démocrates souhaiteraient adhérer, le gouvernement fait voter en janvier 2010 une loi autorisant ce remboursement, ce qui reviendrait, pour chaque Islandais, à débourser pendant huit ans une somme d’environ 100 euros par mois. Mais le président de la République refuse de ratifier la loi, dont le texte est alors soumis à un référendum. À plus de 93%, les Islandais votent contre le remboursement de la dette (6 mars), et depuis le problème reste en suspens.
C’est dans ce contexte que l’Islande décide de modifier sa constitution, qui en fait n’a jamais été vraiment rédigée : lorsqu’en 1944 la république avait été proclamée, on s’était contenté de recopier dans les grandes lignes la constitution du Danemark, pays dont l’Islande dépendait depuis plusieurs décennies, en remplaçant simplement le terme de “roi” par celui de “président de la République”.
C’est donc une nouvelle constitution qu’il s’agit d’écrire entièrement, et pour cela on a décidé de faire confiance au peuple souverain. Il y a eu d’abord un appel à candidatures (tout le monde pouvait se présenter à l’exception des élus nationaux, à condition d’avoir dix-huit ans révolus et d’être soutenu par au moins trente personnes) auquel ont répondu 522 citoyennes et citoyens. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.
Ces derniers commenceront à se réunir à la mi-février et rendront leur copie avant l’été. Parmi les propositions qui reviennent le plus souvent, on peut noter la séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif.
Certes, l’Islande n’est qu’un petit pays d’environ 320 000 habitants. Elle donne cependant là une belle leçon de démocratie aux grands États dont la France : songeons que, dans notre pays, la réforme constitutionnelle de 2008 a été entièrement rédigée à l’Élysée, et que les parlementaires ne l’ont adoptée qu’à deux voix près après avoir été soumis pendant des semaines à des pressions intolérables de la part du chef de l’État.
D'autres sources en parlent aussi ...
http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-rex/240111/islande-lautre-formidable-revolution-93-du-peuple-imposent-le-non-rembours>
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article112101>
http://www.parisseveille.info/quand-l-islande-reinvente-la,2643.html