mercredi 27 février 2013

Mort de Stéphane Hessel

La puce électronique à l'école


Ils cherchent les poux déjà dans une école texane ! puce électronique ou la porte ! :-/



NICOLAS BÉRUBÉ
La Presse
(Los Angeles) Une école secondaire du Texas oblige ses 4200 élèves à porter une puce électronique qui permet de déterminer leur position, une nouvelle politique qui soulève les critiques des groupes de défense des libertés individuelles, rapporte notre correspondant.
La puce est minuscule, plus petite que l'ongle de l'auriculaire. Insérée dans une épinglette, elle émet un signal qui permet à la direction de l'école secondaire John Jay High, à San Antonio, au Texas, de savoir où chacun de ses 4200 élèves se trouve dans le campus.
Implanté cet automne, le système est obligatoire. Plus tôt ce mois-ci, Andrea Hernandez, une élève de l'école, a été expulsée après avoir refusé de porter la puce sur elle pour des motifs religieux.
Selon John W. Whitehead, avocat et président-fondateur de l'Institut Rutherford, qui défend les libertés civiles et religieuses, le système baptisé Student Locator Project viole le droit à la vie privée des élèves.
«Obliger les élèves à porter une puce sur eux est un concept orwellien, a-t-il dit à La Presse. Et le refus de porter la puce est puni par l'expulsion. C'est incroyable. C'est comme si on venait d'entrer dans un univers parallèle.»
Grâce à ces puces électroniques, l'école texane compte... (PHOTO STEVEN SENE, ARCHIVES AP) - image 2.0
Grâce à ces puces électroniques, l'école texane compte obtenir davantage de financement, les écoles du Texas étant subventionnées en fonction du nombre d'élèves présents en classe chaque jour. Avec l'aide de cette technologie, l'école peut prouver l'assiduité de leurs élèves.
PHOTO STEVEN SENE, ARCHIVES AP
Une question d'argent
La raison de cette innovation est simple: augmenter les revenus de l'école.
Les écoles du Texas reçoivent du financement en fonction du nombre d'élèves présents en classe chaque jour. Les présences sont prises chaque matin, mais des élèves peuvent parfois être ailleurs dans l'établissement ou en retard. Avec la puce, on peut prouver que chaque élève est à l'école durant la journée, et donc recevoir les fonds.
Actuellement à l'étude dans une seule école, le projet pourrait bientôt s'étendre à l'ensemble des 112 établissements de la commission scolaire Northside Independent et toucher ainsi 100 000 élèves texans.
Les coûts du projet sont évalués à 500 000$. La commission scolaire estime pouvoir recevoir 1,7 million en fonds supplémentaires grâce à la prise de présence plus précise que permet le système.
Après avoir refusé de porter la puce, Andrea Hernandez s'est d'abord vu interdire l'accès à la bibliothèque et à la cafétéria. Son renvoi de l'école a été contesté en cour par Me Whitehead, qui a obtenu sa réinsertion temporaire.
Passage de la Bible
Pour Mlle Hernandez et sa famille, des chrétiens évangéliques, le port d'une puce contrevient à un passage du Livre de l'Apocalypse, dans lequel il est question du diable qui inscrit un numéro sur «la main droite ou le front» des gens.
La direction de l'école a offert à Mlle Hernandez de retirer discrètement la puce de son épinglette pour régler la question. L'élève a refusé.
La direction de l'école n'a pas rappelé La Presse, hier.
Me Whitehead note que les écoles de la commission scolaire sont déjà munies de caméras de surveillance, dont certaines transmettent des images en direct aux postes de police de la ville. Ses recherches lui ont montré que c'est l'entreprise texane AT&T qui fabrique les puces et qui obtiendrait le contrat d'une éventuelle production à grande échelle. Il s'agit d'un exemple de la façon dont les fonds publics sont redirigés pour profiter au secteur privé, affirme-t-il.
Il est prêt à faire la démonstration que le programme viole la liberté religieuse du Texas, de même que le premier et le quatrième amendement de la Constitution américaine, qui portent sur la liberté d'expression et la liberté d'être à l'abri des perquisitions.
«La commission scolaire dit que c'est pour la sécurité et le bien-être des élèves. Or, les écoles secondaires de San Antonio sont extrêmement sûres, plus sûres que la ville en général. Mon opinion, c'est que tout ça n'est finalement qu'une question d'argent.»
Non ce n'est pas qu'une question d'argent

 L'argument le plus facile à faire avaler est la sécurité et avec les enfants c'est doublement gagnant. C'est la technique de la grenouille que l'on met dans l'eau froide et l'on chauffe doucement. Quand elle se rends compte qu'elle va cuire il est trop tard. Croyez-vous sincèrement que si on nous avez mis dans les années 70 devant la situation où collectivement on se trouve aujourd'hui la population, syndicats en tête, aurait laisser faire sans rien dire ? Bien sûr que non mais cela s'est fait tout doucement et nous sommes presque cuits et prêts à être consommés au banquet des banksters. OUVRONS LES YEUX POUR MOURIR AU MOINS CONSCIENT.

mardi 26 février 2013

Survivre au progrès


Film documentaire: Survivre au progrès *****
Réduire

Présenté au dernier Festival international de films de Toronto, ce documentaire cinématographique, inspiré du best-seller « Une Brève Histoire du Progrès » (A Short History of Progress) de Ronald Wright, pose un diagnostic subversif sur le progrès de l’humanité et les pièges qu’il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et co-réalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood et Stephen Hawking, sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.

Cliquez ci-dessous 

(Bonne démonstration que le progrès a deux facettes, l'une positive et l'autre négative)
On n’a pas à être d’accord sur tout ce que ce documentaire présente (en particulier sur le problème de surpopulation que plusieurs estiment être plutôt un problème d'allocation de ressources et de suppression de technologies qui constitueraient de vrais progrès pour l'humanité).  Cependant, ce documentaire nous donne une bonne idée du chemin parcouru et du mur qui est devant nous si notre civilisation continue à se fourvoyer en mettant l’accent sur le progrès négatif qui en fait est une progression vers notre autodestruction.


 Extrait du site ci-dessous


mercredi 20 février 2013

Où est le juste milieu ?



FRANCE

Goodyear : l'incroyable courrier du PDG de Titan à Montebourg

Par Leïla de Comarmond | 19/02 | 18:55 | mis à jour le 20/02 à 16:47 | 130commentaires

« Les Echos » ont obtenu la copie du courrier où le président du groupe américain Titan explique au ministre du Redressement productif pourquoi il jette l'éponge sur la reprise de l'usine Goodyear d'Amiens Nord. Dans un style très direct.

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif - AFP
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif - AFP
Pour éviter la fermeture de l'usine Goodyear d'Amiens Nord, Arnaud Montebourg avait espéré que Titan international, dont l'offre de reprise partielle violemment combattue par la CGT du site mi-2012, reviendrait à la table des négociations. Mais le 11 février, le ministre du Redressement productif avait dû annoncer qu'il avait jeté définitivement l'éponge. Le fabricant de pneus agricoles ne « reviendra pas », avait-il déclaré.
Une sobriété qui tranche avec la violence du courrier que lui a adressé le président du groupe américain, Maurice M. Taylor Jr, dont « les Echos » ont obtenu copie (voir document ci-dessous). Extraits.

« Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? »

« J'ai visité cette usine plusieurs fois. Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l'ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m'ont répondu que c'était comme ça en France (...). Monsieur, votre lettre signale que vous voulez que Titan démarre une discussion. Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? Titan est celui qui a l'argent et le savoir-faire pour produire des pneus. Qu'a le syndicat fou ? Il a le gouvernement français. (...) Titan va acheter un fabricant de pneus chinois ou indien, payer moins de 1 euro l'heure de salaire et exporter tous les pneus dont la France a besoin. Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n'est pas intéressé par l'usine d'Amiens nord. »
La lettre traduite en français :
La lettre en anglais

Pour vous rafraichir la mémoire


J'avais oublié de l'intégrer ici, mais avec 6 mois de décalage, cette interview de presque une heure prend (selon les lecteurs qui me l'ont signalée) une toute nouvelle dimension au vu de ce qui se passe actuellement. Merci à J'ai un doute. Vous avez aussi le lien de la dernière Revue de Presse à la radio : - ) paraît-il corsée, surtout avec les Femen...
Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013
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 La Revue de Presse radio sur 95,2 Mhz direct un mercredi sur deux 14h.


Facture salée : Mise ne garde



Attention : FACTURE SALÉE - mise en garde....

En France maintenant beaucoup de N° de téléphones commencent par 09... mais ils n'ont que 10 chiffres.
L'U.F.C. QUE CHOISIR,  demande à ses adhérents de faire circuler le message suivant :
Si une lettre est déposée à votre domicile par la compagnie PDS - service de colis -
indiquant qu'ils sont dans l'impossibilité de livrer un colis et que vous devez les contacter au : 09 06 66 11 911. Numéro à 11 chiffres
N'appelez pas ce numéro à 11 chiffres  !! Il s'agit d'une arnaque émise depuis le Belize (Amérique Centrale).
 Si vous appelez et que vous commencez à entendre le message enregistré, vous serez immédiatement facturé de 315 EUR pour cet appel.
A TRANSMETTRE A TOUT LE MONDE.


jeudi 14 février 2013

Vous voyez tout est possible


Abandon de l’excision : Tostan libère des femmes de l’ignorance

Cérémonie abandon excisionCérémonie abandon excision (Photo: tostan.blogspot.com)
Février 12, 2013
Au Sénégal où TOSTAN a commencé ses activités depuis 1997 plus de cinq mille communautés ont fait des déclarations publiques d’abandon de l’excision selon la directrice de l’ONG, Molly Melching. Des villages du Mali ont aussi commencé à abandonner cette pratique traditionnelle après seulement deux ans de sensibilisation sur ce qui peut promouvoir la santé  et nuire à la santé.
Dans de nombreuses communautés l’excision est une tradition de valeur, défendue par les femmes et les hommes. Elle est censée préparer et purifier les filles pour le mariage, mais elle entraîne souvent des complications lors de rapports sexuels ou lors des accouchements pouvant conduire à la mort.
En Afrique, on estime que près de 92 millions de filles qui ont 10 ans et plus ont subi une mutilation génitale féminine (MGF), et environ trois millions de filles sur le continent sont menacées d’être victimes de mutilations sexuelles chaque année selon un communiqué de l’ONG Plan international.
A l’occasion de la célébration de la 10e journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF), le 6 février, la WADR a donné la parole à Molly Melching qui explique le processus de sensibilisation de Tostan amenant les participants à être les acteurs de leur propre développement grâce aux compétences acquises dans les domaines des droits humains et de la santé.

Entretien réalisé par Awa Diédhiou

mercredi 13 février 2013

Le scandale des vaccinations

Trop c'est trop
Quand arrêterons-nous 
ces tueurs en blouses blanches

mardi 12 février 2013

Comment les bateaux assassinent la mer



De : Sante Nature Innovation
  
Cher lecteur,

Votre lettre d’information du jour a été rédigée par Pierre Lance, auteur de « Savants maudits, chercheurs exclus ».

Je vous souhaite une bonne lecture.

Jean-Marc Dupuis

Comment les bateaux assassinent la mer

J'habite à Cannes depuis quelques années et il m'arrive de me promener sur le Quai St-Pierre, qui borde l’ancien port de pêche (devenu principalement port de plaisance), comme le font les touristes pour admirer les bateaux, les plus prisés étant les beaux voiliers tout en bois ou presque, qui participent à de nombreuses régates durant la saison.

En cette année 2012 qui se termine, on vient d’achever les travaux de rénovation de ce quai, tout au long duquel s’alignent les postes de recharge électrique des batteries des yachts. Ceux-ci ont été décorés de photographies anciennes ou récentes qui retracent toute l’histoire de ce quai depuis le XIXe siècle. Nul doute que les vacanciers qui déambuleront l’été prochain sur ce quai apprécieront la fière allure des bâtiments de toute taille qui y seront amarrés. Mais auront-ils la moindre idée de ce qui se passe sous la ligne de flottaison ?

Voici ce qu’écrit à ce propos Henry Augier dans son excellent et alarmant ouvrage

Le livre noir de l’environnement, 

paru en 2008 (Editions Alphée-Jean-Paul Bertrand) :

«La plupart des matériaux que l'on place dans l'eau de mer - et en particulier les coques des bateaux - sont rapidement colonisés par de nombreux organismes qui trouvent là un support favorable à leur développement. Ces organismes forment une communauté appelée fouling par les Anglo-saxons et salissures en France. Les bactéries marines sont les premières à former, sur ce substrat neuf, une pellicule - la bactérioglée - qui se signale par l'aspect visqueux des surfaces recouvertes.. De minuscules algues - les diatomées - se fixent ensuite en grand nombre, ainsi que toute une population de protozoaires (folliculines, vorticelles, etc.). Le substratum est dès lors prêt pour être colonisé par des organismes de plus grande taille pour lesquels la micro-couche biologique déjà constituée jouera le rôle fondamental d'ancrage pour leurs formes de dissémination. (...) On a dénombré plus de 4.000 espèces responsables des salissures des coques de bateaux. (...) Le fouling des coques de navire se traduit non seulement par un revêtement plus ou moins continu de la surface des parois, mais également par la formation de boursouflures, de protubérances et d'aspérités. L'ensemble se manifeste par un accroissement de charge pour le bateau et une entrave pour son déplacement. Les résistances de frottement engendrées par les salissures peuvent réduire jusqu'à 30 % la vitesse initialement prévue du navire. Pour maintenir cette vitesse, on doit accroître la consommation de carburant. (...) Déjà, en 1973, Phillip avait évalué que les dommages causés à l'économie mondiale par les salissures s'élevait à un 1 milliard de dollars par an...)» 

Je précise qu’Henry Augier n'est pas tout-à-fait n'importe qui. Docteur d'État, Maître de conférences honoraire à la Faculté des sciences de Marseille-Luminy, professeur honoraire de l'École Nationale des Travaux Publics de l'État, il a dirigé un laboratoire spécialisé dans l'étude des nuisances. Il a été également responsable de l'enseignement de la molysmologie (science des pollutions) à l'Université de la Méditerranée et Expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature.

Tout nettoyage est un massacre

On conçoit que ces inconvénients et pertes financières dues au «fouling» n'étaient plus tolérables. L'ingéniosité humaine s'est donc attelée à ce problème et lui a trouvé une solution radicale dans la mise au point de peintures spéciales anti-salissures qui ont le pouvoir de dissuader les micro-organismes de se fixer sur les coques des bateaux.

Comment ? Eh bien, c'est simple : ce sont des peintures hautement toxiques, ennemies absolues de toute forme de vie. Grâce à elles, les coques restent propres. Du moins pendant un certain temps. Car, comme nul ne l'ignore, tout s'use en ce bas monde. Et qu'appelle-t-on usure ? Tout bonnement la diffusion progressive des particules de matière dans l'environnement. Il faut donc refaire ces peintures environ tous les deux ans. Et qu'est devenue entre-temps la vieille peinture toxique ? Vous l'avez deviné : elle s'est diluée dans la mer, qu'elle empoisonne tout doucement. Car les substances contenues dans les peintures anti-fouling ont été conçues pour tuer et ne font évidemment aucune distinction entre les espèces de la faune et de la flore sous-marines.

Leur action mortelle se poursuit implacablement quand elles quittent la coque du bateau et peuvent agresser l’homme lui-même à travers sa consommation des poissons et fruits de mer.

Autrement dit, le nombre des navires qui sillonnent les océans étant en constante augmentation, et la navigation de plaisance étant en plein essor, l'empoisonnement des mers est inexorablement programmé, sauf si nos merveilleux ingénieurs et scientifiques ne trouvent pas de toute urgence une autre solution anti-salissures que l'emploi de peintures toxiques. Afin de mesurer l'ampleur du problème, rappelons qu'un pétrolier de 125.000 tonnes exige, pour remettre sa coque à neuf... 65 tonnes de peinture !

Ah ! quel plaisir que la plaisance !

Quant à la flotte plaisancière, elle comptait en 2007 pour la France seule 880.000 bateaux, avec seulement 120.000 anneaux (places fixes dans 265 ports). Ceux qui n'ont pas d'anneau sont entreposés à terre ici ou là dans des garages, des hangars ou des aires de carénage ou bien se trouvent dispersés sur des aires de mouillage sauvages.

Il faut noter que les bateaux amarrés dans les ports ne naviguent en moyenne que 5 jours par an et sont surtout utilisés comme résidences secondaires. Beaucoup d'entre eux rejettent leurs eaux usées dans le port même, qu'ils transforment ainsi en cloaque. On a même vu des inconscients jeter dans le port des batteries d'accumulateurs (témoignage d’un pêcheur qui en récupéra quelques-unes dans le port de Cannes). Or, celles-ci contiennent du cadmium, un métal extrêmement toxique qui fit une centaine de morts au Japon par suite d'une forte pollution locale.

Des équipes municipales de nettoyage s'efforcent de ramasser ce qui peut l'être, mais la tâche est malaisée quand les yachts stationnent bord à bord, séparés seulement par des ballons amortisseurs. Heureusement, de temps à autre, un courant marin emporte vers la mer détritus et immondices, qui abordent parfois les plages environnantes, au grand dam des baigneurs.

Est-ce à dire qu'il faille demander la suppression des bateaux de plaisance ? Evidemment non, car c'est l'un des agréments les plus prisés des touristes, retraités et vacanciers du monde moderne, et aussi l'un des plus beaux fleurons de l'industrie navale française, qui est réputée dans toute l'Europe. Non, il ne s'agit pas de renoncer aux prouesses de la civilisation technicienne, ce que d'ailleurs personne n'accepterait; il ne s'agit pas de renoncer, mais de réformer.

Je n'ai pu vous donner ici qu'un unique exemple d'une pollution grave et méconnue parmi les très nombreuses patiemment répertoriées par Henry Augier dans son livre de 600 pages en petits caractères (dont 140 réservées aux références scientifiques et à l'Index). C’est une véritable «Encyclopédie du diable», ce diable étant en l'occurrence l'homme lui-même, acharné à détruire la nature qui lui a donné le jour.

Mais ce que les hommes d'aujourd'hui doivent comprendre absolument, qu'il s'agisse de ce problème ou de n'importe quel autre de ceux évoqués par l'auteur, c'est que tous nos comportements et nos fabrications doivent être réétudiés de fond en comble, sous peine de mort à brève échéance pour l'espèce humaine tout entière.

Pierre LANCE