lundi 16 juillet 2012

Il y a quelqu'un dans ma tête ...



« Il y a quelqu’un dans ma tête, 

mais ce n’est pas moi »

TRANSMIS PAR ARCTURIUS LE 16 - JUILLET - 2012
Piotr Ouspenski disait en 1947 qu’un fait d’une importance
prodigieuse avait échappé à la psychologie occidentale,
à savoir que l’homme ne se rappelait pas lui-même, qu’il vivait,
agissait et raisonnait dans un profond sommeil, dans un sommeil
non pas métaphorique mais absolument réel.
Depuis les développements récents en neurosciences
et en sciences cognitives, la psychologie occidentale vient
de rattraper son retard, et le tableau qu’elle dresse s’accorde
parfaitement avec l’ésotérisme chrétien ravivé par Gurdjieff et
Mouravieff.L’homme est effectivement une machine 
gouvernée par les influences extérieures.
Pour Daniel Kahneman, notre mode de réflexion est composé
de deux systèmes. Le premier, la pensée rapide (le Thinking fast)
ou système 1 (l’inconscient adaptatif de Timothy Wilson),
est inconscient, intuitif, ne demande pas trop d’effort,
est incontrôlable et non-intentionnel. Ce système n’est pas
sujet au doute. Il simplifie les événements, supprime les ambiguïtés,
saute sur les conclusions et utilise un système d’association d’idées
pour produire un rapide croquis d’une situation donnée, ainsi que
pour construire une histoire la plus cohérente possible.
Le système 1 reconnaît instantanément des modèles de situation
et permet « de produire des solutions adéquates » :
La recherche sur l’inconscient adaptatif suggère que la plupart de ce que nous voulons voir est invisible. L’esprit est un outil merveilleusement sophistiqué et efficace, bien plus que le plus puissant des ordinateurs jamais construit. Une source importante de cette énorme puissance est sa capacité à accomplir des analyses non-conscientes rapides à partir d’une grande quantité d’informations entrantes et de réagir à ces informations de manières efficaces. Même quand notre esprit conscient est occupé à autre chose, nous pouvons interpréter, évaluer et sélectionner des informations qui servent nos objectifs. (Strangers to Ourselves: Discovering the Adaptive Unconscious, Timothy D. Wilson)
Cet étranger à l’intérieur de nous-même, pour reprendre 
le titre de l’ouvrage de Wison, contrôle la majorité de ce 
que vous faites, bien que vous n’ayez aucune conscience de cela. L’inconscient adaptatif, ou le système 1, fournit les impressions qui bien souvent fondent vos croyances, et est la source de vos impulsions qui deviennent vos choix et vos actions. Il offre une représentation de ce qui se passe autour de vous et à l’intérieur de vous, liant le présent avec le passé récent et avec les attentes du futur. Il est la source de vos jugements rapides et intuitifs.

Pensée rapide et pensée lente
Le système 1 intervient dans les prises de décision, les émotions, la motivation, les buts, le contrôle, la métacognition, le libre arbitre, les intentions, ainsi que pour donner du sens à soi-même et aux autres. Après un tour d’horizon des facultés du nouvel inconscient, la question qui se pose est : que reste-t-il de conscient chez un humain ? Pas grand chose. Loin de servir seulement à analyser rapidement son environnement et à accomplir les gestes de tous les jours, le nouvel inconscient permet à des personnes d’accomplir des tâches et adopter des comportements complexes, et d’accomplir d’autres processus mentaux supérieurs indépendamment de l’esprit conscient. En d’autres mots, une personne peut vivre une existence entière en autopilote. Certains scientifiques estiment que nous sommes conscients d’environ 5% de nos fonctions cognitives. Les 95% restant se déroulent en dehors de la conscience et exercent un rôle fondamental dans nos vies. Pour faire une description imagée, la conscience représente une balle de golf posée sur la partie immergée de l’immense iceberg qu’est l’inconscient.
Le système 1 a aussi la fâcheuse tendance à croire tout ce 
qu’on lui dit. Vous vous demandez encore comment les 
gens peuvent croire qu’un mec mort depuis 10 ans 
a pu se faire tuer par des commandos américains 
au Pakistan avant d’être balancé à la mer, 
ou qu’un banlieusard qui aimait les filles et les voitures 
a pu résister pendant une dizaine 
d’heures à des commandos surarmés 
dans un appartement de 38m² avant de passer 
à travers plus de 300 balles, avec un final tonitruant 
où il s’est jeté du balcon en tirant avec deux armes 
automatiques, et où il est mort non des tirs 
des policiers mais de sa chute du balcon 
au rez-de-chaussée 
(1ere version qu’on nous a sortie)
Vous vous demandez comment les gens 
peuvent gober ça ? 
Demandez au système 1.


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sur le titre : Les chroniques d'Arcturius

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