Un homme passe devant un distributeur automatique à Rejkjavik le 8 octobre 2008

Un homme passe devant un distributeur automatique à Rejkjavik le 8 octobre 2008

Le spectaculaire rétablissement économique de l’Islande, au bord de la banqueroute il y a trois ans, enseigne qu’un gouvernement doit laisser les banques faire faillite plutôt que de s’attaquer au contribuable, relèvent des analystes.

L’île de l’Atlantique nord a vu ses trois plus grandes banques s’effondrer à l’automne 2008 dans le sillage de la crise mondiale et de la faillite du géant financier américain Lehman Brothers.

Les banques sont devenues insolvables en quelques semaines et Reykjavik n’a pas eu d’autre choix que de les laisser faire faillite et de demander une aide de 2,25 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI).

Après trois années de sévères mesures d’austérité, l’économie du pays montre aujourd’hui des signes de bonne santé malgré la crise financière qui menace désormais de faillite la Grèce puis l’Italie, le Portugal et l’Espagne.

« L’enseignement qui peut être tiré de la sortie de crise par l’Islande c’est qu’il est important de faire supporter le moins possible le coût de la crise financière par le contribuable et par les finances du gouvernement », explique à l’AFP l’analyste Jon Bjarki Bentsson, de la banque Islandsbanki.

« Cela a plutôt bien marché pour nous », remarque Jon Bjarki Bentsson, même si, dit-il, l’Islande n’avait pas vraiment d’autre choix, le gouvernement étant dans l’incapacité d’aider des banques démesurément grandes par rapport à l’économie du pays.

Les actifs du secteur bancaire islandais étaient onze fois plus élevés que le produit intérieur brut (PIB) du pays.

Le prix Nobel d’économie américain Paul Krugman partage l’avis de Jon Bjarki Bentsson.

« Renflouer les banques c’est laisser les citoyens en payer le prix »

« Là où tous les autres ont renfloué les banques et laissé les citoyens en payer le prix, l’Islande a laissé les banques aller à la faillite et a, en fait, augmenté son filet de protection social », a-t-il récemment écrit dans le New York Times.

« Là où tous les autres étaient occupés à essayer de rassurer les investisseurs internationaux, l’Islande a imposé temporairement des contrôles sur les mouvements de capitaux afin de se laisser une marge de manoeuvre », explique-t-il.

Lors d’une récente visite à Reykjavik, Paul Krugman a aussi souligné que l’Islande devait remercier sa monnaie, la couronne, pour sa récupération économique.

« Le rebond économique de l’Islande démontre les avantages d’être hors de la zone euro », a-t-il affirmé.

« Nous avons sauvé le pays de la banqueroute »

Mais le cas islandais ne peut pas être directement comparé à ceux de la Grèce et de l’Italie.

« La grande différence entre, notamment la Grèce, l’Italie aujourd’hui et l’Islande en 2008, c’est que cette dernière était frappée par une crise des banques causée par l’effondrement d’un secteur bancaire hypertrophié tandis que les autres pays sont affectés par une crise de la dette souveraine qui a débordé dans le secteur bancaire européen », explique Jon Bjarki Bentsson.

« En réalité, dit-il, la situation de la dette en Islande était solide avant la crise ».

L’ancien Premier ministre islandais Geir Haarde, au pouvoir en 2008, poursuivi actuellement par une cour spéciale pour sa gestion de la crise, est convaincu que son gouvernement a bien réagi en laissant les banques aller à la faillite.

« Nous avons sauvé le pays de la banqueroute », avait affirmé en juillet dernier à l’AFP M. Haarde, âgé de 68 ans.

« C’est évident si vous observez notre situation maintenant et que vous la comparez à l’Irlande, sans parler de la Grèce », disait-il ajoutant que ces deux pays européens endettés « ont commis des erreurs que nous n’avons pas faites (…) Nous n’avons pas garanti les dettes extérieures du système bancaire ».

AFP

SOURCE

On voudrait bien les laisser faire faillite ces escrocs, mais le problème, c’est que nos dirigeants ne l’entendent pas de la même façon, et nous le peuple, il semblerait que nous n’avons pas un mot à dire sur ces décisions. Donc pour en arriver à les laisser faire faillite, il faudrait renverser le gouvernement…comme ils l’ont fait en Islande :)

Merci Alain!

Jo ^^

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MERCREDI 23 NOVEMBRE 2011

4 raisons de vider votre Livret A avant Noël 2011

Beaucoup d'économistes ont dit que la période estivale 2011 était l'été meurtrier des acteurs financiers,Gold-Up pense que cet hiver sera un remake du Père Noël est une Ordure, version Banqueroutes en Cascade. Si vous avez encore l'inconscience de conserver le gros de votre épargne sur un Livret A ou sur un contrat d'assurance-vie avec fonds en Euros, je ne peux plus rien pour vous, fermez votre PC et poursuivez votre coma entre la bière et le foot. Âmes financièrement sensibles s'abstenir...



1- Reuters nous informe que l'émission obligataire allemande d'aujourd'hui est, je cite, "un désastre".
Même la "dette refuge" européenne fait fuir les marchés, et la Bundesbank a dû mettre la main à la poche pour sauver sa vente aux enchères !

Marc Ostwald, stratégiste chez Monument Securities à Londres déclare que :
"C'est une catastrophe complète et totale". "Cela ne présage rien de bon, c'est la pire des ventes aux enchères de l'année."
Monsieur le Marché n'en veut pas car la crise de la dette souveraine l'a rendu intelligent : il sait que si l'Allemagne accepte les Euro-Bonds (dette européenne mutualisée), la qualité de la dette allemande risque d'en prendre un sacré coup...

Mais en plus avec une inflation à 3,1%, le taux de rendement de 2% passe à ... - 1,1% !



Qui veut un placement à -1,1% net d'inflation ? Oups...

Ce type de placement me rappelle le Livret A ou le Livret de Développement Durable (ah...ah...ah, comme c'est joli)... C'est tellement simple de dire à un client naïf qu'il obtiendra un magnifique placement disponible à 2,25% alors que le banquier se garde bien de lui parler du taux d'inflation (l'impôt invisible).

Avec une inflation à 3,10%, le rendement de ce plan est de -0,85% : même si vous ne croyez pas à l'effondrement économique prochain et la faillite de grandes banques européennes dans les prochains mois, vous comprenez qu'il faut songer sérieusement à repositionner le plus gros de votre épargne sur autre chose avant que le banquier ne vous envoie un courrier du type : "L'accès à vos liquidités est momentanément suspendu"ou que vos 15000 € ne soient nécessaires pour remplir un seul chariot de courses.


L'Argent de Isaac Isitan (2003) - 1Sur4 par Lesbrasmentombent



Des rumeurs de monétisation des dettes souveraines devrait rappeler de tendres souvenirs des années 30 aux aînés allemands...

Monsieur le Marché, lui, n'en veut pas du Livret A européen (Bond allemand à 10 ans). Il se comporte comme certains français qui commencent à découvrir l'escroquerie du plan épargne le plus sûr (pour les banquiers).


Les ventes de ce produit issu d'une étude poussée sur le comportement des pigeons se sont effondrées au 3ème trimestre. (Lu ici).



2- Dans la dernière newsletter de Simone Wapler des Chroniques Agora,
"des milliards d'euros d'épargne privée disparaîtront, Les personnes âgées verront leurs retraites si diminuées qu'ils devront s'en remettre à la bonne volonté -- et surtout au porte-monnaie -- de leurs enfants pour ne pas finir à la soupe populaire. Et que dire de leurs propres enfants ? Ils n'auront même plus, pour la plupart, de travail ou de source de revenu fixe."
"notre pays particulièrement vulnérable au pire des scénario"
Des propos qui se passent de commentaires, sachant que Simone et son équipe travaillent sur le sujet depuis plus de 10 ans. Ils avaient annoncé à leurs clients l'éclatement de la bulle internet en 2000 et la crise des dettes privées "subprime" aux USA.

Elle annonce désormais la faillite INEVITABLE de la France et nous a expliqué le processus de destruction de l'économie française qui nous mènera à la banqueroute généralisée !

Si vous les suivez, vous recevrez de précieuses informations et sans doute les meilleurs conseils pour protéger votre épargne de manière efficace (et il n'y a pas que l'or et l'argent !)



3- Gérald Celente, célèbre analyste en prévisions économiques
Il "affirme que l'économie américaine devrait totalement s'écrouler d'ici 2014" et a déclaré cette semaine une fermeture généralisée des banques après Noël :

"Préparez-vous pour un « Bank Holiday » après les fêtes de Noël ! Je dis ceci parce que je suis persuadé que le système entier est en train de s’effondrer. Je pense qu’ils vont le maintenir jusqu’à Noël, pour pouvoir sucer au maximum tous ces gens qui vont dépenser l’argent qu’ils n’ont pas [à crédit ] en achetant des conneries de Noël dont ils n’ont pas besoin. Ensuite, dès que cette mascarade sera finie – BOUM le système s’écroulera".




4- Jean Tulard : "Nous finirons sur une banqueroute, c'est inéluctable"

Universitaire et historien français, Jean Tulard a été le « conseiller historique » du film La Révolution française, réalisé par Robert Enrico et Richard T. Heffron. Il connaît mieux que quiconque sur cette planète le fondement qui a mené le peuple à renverser la monarchie (oligarchie d'aujourd'hui) : une crise des finances publiques...