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Source : Gold up
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SAMEDI 1 OCTOBRE 2011
Comment vivrez-vous l'effondrement des banques ?
Que diriez-vous de jeter un coup d’œil vers l'avenir ? La crise en Argentine de 2002 présente des similitudes frappantes avec celle qui secoue la Grèce. Contrairement à ce pays d'Amérique du Sud, le défaut de paiement de la République Hellénique aura un impact sur l'ensemble des européens qui lui ont prêté une montagne de dettes entraînant de fait, l'Espagne, l'Italie et la banqueroute complète du système financier de l'Europe.
La Voix du Nord titre le 21 Septembre que "l'Argentine aussi était il y a dix ans au bord du défaut..."
« Une longue récession, d'importants déficits, un chômage en hausse, une parité fixe (1 dollar = 1 peso), d'absurdes plans de rigueur », énumère l'ancien ministre de l'Économie de l'Argentine Roberto Lavagna (2002-2005) pour étayer cette comparaison entre les deux pays.
Pour la Grèce, l'UE et le FMI ont établi en 2010 un plan de sauvetage de 110 milliards d'euros de prêts sur 3 ans. Les européens ont ensuite promis, le 21 juillet, près de 160 milliards d'euros supplémentaires.
Dans le cas de l'Argentine, un 1er plan de sauvetage du FMI portant sur 40 milliards de dollars (29,4 milliards d'euros) puis un 2ème, sur 29,5 milliards de dollars (21,6 milliards d'euros) n'ont pas pu en 2001 empêcher la débâcle du pays.
Pour stopper les retraits bancaires et empêcher la chute des établissements financiers, l'Argentine gèle en décembre 2001 tous les dépôts. La mesure déclenche la plus grave crise économique et sociale de l'histoire du pays.
Une forte dévaluation est décidée : les Argentins voient leur épargne en dollars reconvertie en pesos, perdant dans l'opération 50 % du montant initial.
Le chômage dépasse en 2002 la barre des 20 % et le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté atteint les 50 %.
L'Argentine, après avoir déclaré un moratoire sur sa dette, écarte toute négociation avec ses créanciers et impose ses conditions.
« Le défaut de l'Argentine a été célèbre car le pays a imposé, en restructurant sa dette, une réduction de 75 % », relève la même économiste. Surtout, « toutes les dettes en dollars ont été reconverties en pesos suivant la parité 1 dollar = 1 peso, alors qu'on dévaluait fortement le peso : l'effacement de la dette a été spectaculaire », explique-t-elle.
« Si la Grèce voulait réussir une opération similaire, elle devrait non seulement faire défaut, mais quitter l'euro, adopter de nouveau la drachme et convertir toute sa dette en euros en drachmes ».
En 2002, comment le quotidien de millions de personnes a-t-il été transformé par cette politique absurde du "tout pour sauver les banques" ?
Réponse en images : (ceci est un montage amateur, malgré les fautes d'orthographes, les images parlent d'elle-mêmes, certaines images peuvent choquer)
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