samedi 10 mars 2012

Mensonges sur les Grecs

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On ment sur les Grecs aujourd’hui, on mentira sur vous demain…

Les médias nous mentent sur les Grecs. Comment ? En recopiant sans aucune analyse critique ce cliché de Merkel et Sarkozy : « Les Grecs ont vécu au-dessus de leurs moyens ». Double manip : 1. « Les » Grecs, ça n’existe pas. 2. Les donneurs de leçons sont en réalité les coupables.

Manip n° 1. Parler des Grecs en général comme si c’était une seule catégorie, une seule classe. En cachant les faits suivants : 1. Les armateurs grecs, multimilliardaires contrôlant 16% de la flotte mondiale, ne paient jamais aucun impôt et l’U.E. n’y touche pas. 2. L’Eglise orthodoxe, principale propriétaire de terres et de richesses touristiques du pays, a également échappé aux impôts. L’U.E. n’en dit rien. 3. Selon le commissaire UE Bolkestein, « une grande partie de la population grecque est paresseuse ». De même, selon Merkel, les Grecs prendraient trop de vacances et partiraient trop tôt à la pension (déclaré à Meschede, le 17 mai 2011). Ouh, la menteuse ! Les Grecs ont sept jours de vacances de moins que les Allemands. Et ils arrêtent de travailler en moyenne à 61,9 ans, soit un mois plus tard qu’en Allemagne. Conclusion : « Les Grecs » se divisent en deux. Les Grecs comme vous et moi. L’UE veut leur imposer des salaires de 650 – 800 euros par mois, des pensions de 450 € et des hausses de taxes. Tout profit pour l’autre sorte de Grecs, les 1%, qui gagneront encore plus de milliards, et les planqueront à Londres, à Berlin ou dans les paradis fiscaux.

Manip n° 2. Merkel et Sarko se présentent en généreux humanitaires soucieux de sauver les Grecs. C’est le coup du pompier pyromane. Qui a, en été 2009, au plus fort de la crise, forcé le gouvernement grec à débourser 2,5 milliards € pour six frégates françaises ? Sarkozy. Qui leur a fourgué six sous-marins pour 5 milliards € ? Merkel. Ajoutez 400 millions pour quinze hélicoptères de combat du franco-allemand EADS, et vous arrivez à 7,9 milliards € gaspillés ! Alors que la Grèce occupe déjà la cinquième place au palmarès mondial des plus grands acheteurs d’armes conventionnelles. Merci l’Otan !

On parle de la « corruption grecque ». Fort bien. Que va faire l’UE contre Siemens qui a distribué des pots-de-vin à tour de bras pour acquérir une position de monopole aux Jeux olympiques d’Athènes de 2004 ?

Autre silence complice. Qui a truqué les comptes de la Grèce pendant dix ans afin qu’elle puisse entrer dans l’euro ? Les banquiers de Goldman Sachs. Qui vient-on de placer à la tête de la Banque Centrale Européenne ? Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs durant ces manipulations comptables !

Comme dans tout grand conflit, la question clé est : à qui profite le crime ? Le « plan de sauvetage » de la Grèce

vise en réalité des objectifs cachés 1. Les Grecs d’en bas se serreront la ceinture pour rembourser aux banques franco-allemandes une dette qui n’a profité qu’aux Grecs d’en haut. 2. On va privatiser au maximum pour obliger la Grèce à céder les morceaux intéressants de son économie : eau, gaz, télécoms, port, aéroports, Loterie nationale, armements… 3. Nous contribuables européens, allons payer « un plan de sauvetage » afin que les banquiers ne perdent pas un sou sur leurs prêts frauduleux et malhonnêtes.

En quoi ça vous concerne ? C’est très simple. Si on réussit (mais il y a là-bas une fameuse résistance), si on réussit à faire travailler les Grecs pour des cacahuètes, on viendra vous dire :« Tu veux garder un boulot, ? Il va falloir être compétitif face aux Grecs ! » Pigé ?

Voilà ce que j’ai appris – et d’autres choses encore – en découvrant cette semaine l’excellent « Comment osent-ils ? », de Peter Mertens. Sous-titre : La crise, l’euro et le grand hold-up. Ce livre est depuis plusieurs semaines numéro un des ventes en Flandre, et voici que sort la traduction française. Investig’Action publie en exclusivité le chapitre Grèce d’où j’ai tiré ces infos surprenantes. Les autres chapitres analysent le pseudo « miracle allemand », le programme de Sarkozy, le retour du nationalisme, les problèmes de la Belgique et la nécessité de développer les débats de société. Un livre passionnant, que je trouve indispensable pour quiconque va subir la crise… L’économie, ça n’est pas compliqué en fait, et c’est trop important pour la laisser aux mains des soi-disant « spécialistes » qui ont fait faillite.

8 mars 2012

Source : michelcollon.info

C’est exactement ça qui se passe actuellement en Grèce…Rien à rajouter!

Merci Hono Lulu!

Grèce/dette: il manque 7 milliards pour être à 100% d’effacement


ATHENES – Les détenteurs d’obligations grecques qui n’ont pas accepté l’offre d’échange de dette proposée par la Grèce représentent 7 milliards d’euros, a indiqué vendredi le ministre des Finances Evangélos Vénizélos, appelant les réfractaires à rallier le mouvement.

A l’issue de l’appel d’offre lancé par la Grèce et qui a expiré jeudi à 20H00, la participation a atteint 95,7%, il manque en réalité 7 milliards d’euros pour atteindre l’objectif qui doit permettre d’effacer 107 milliards d’euros de la dette souveraine, a déclaré le ministre.

L’objectif d’effacement de 107 milliards d’euros est la condition mise par la zone euro et le FMI pour parvenir à un taux de dette jugé soutenable à 120,5% du PIB d’ici 2020 au lieu de plus de 160% actuellement.

La Grèce va proposer à l’Eurogroupe qui se réunit vendredi de prolonger le délai pour les réfractaires jusqu’au 23 mars, a-t-il indiqué, appelant ces derniers à accepter l’offre d’échange d’obligations faite par le pays.

Dans le cas contraire, il les a menacés de s’exposer à des pertes plus élevées que celles déjà très importantes prévues par le plan de restructuration de dette (aux alentours de 74% de pertes pour les créanciers privés détenteurs d’obligations grecques).

Nous savons protéger nos intérêts et ceux de la zone euro (….) certains peuvent croire qu’ils pourront réussir à être totalement remboursés, mais c’est une pensée naïve a-t-il ajouté.

Sur l’ensemble de l’opération, il s’est toutefois félicité d’une participation massive, qui constitue un vote de confiance dans les perspectives de rétablissement de l’économie grecque et la capacité de  l’eurozone à tourner la page de la crise du surendettement.

Grèce: Fitch abaisse la note, place temporairement le pays en défaut partiel

PARIS – L’agence d’évaluation financière Fitch Ratings a abaissé la note de la Grèce, qui était jusqu’ici de C, plaçant temporairement le pays en défaut partiel (restricted default ou RD) après l’annonce vendredi des résultats de l’échange de dette, selon un communiqué.

L’agence précise néanmoins qu’une fois l’échange réalisé, elle attribuera une nouvelle note à la Grèce

(©AFP / 09 mars 2012)
http://www.romandie.com

Trader Noé – Message Alerte : “Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres”


Ce matin, mon analyse évoquait quelque chose concernant le rapport euro/dollar. Ce qui se passe n’est pas normal. Il y a anguille sous roche. D’ailleurs on chute beaucoup en ce moment…

Parallèlement j’ai fait une courte analyse sur le dollar/CHF. Nous sommes quasiment à l’approche du niveau de 0.92. Si nous franchissons ce barrage, ce sera aussi un point de bascule pour l’euro. D’autant plus que la parité dollar/CHF est dans un canal baissier.

Qu’elle est la nouvelle susceptible de booster le dollar US ?

Interrogation légitime sur un défaut grec

Un lecteur travaillant dans une grosse banque étrangère nous signale qu’il y a quelques semaines: “Nous avons eu une simulation de banqueroute de la Grèce pour la mi-mars.

Question: sommes-nous très proches d’une annonce de banqueroute de la Grèce par les agences de notation qui ont récemment dégradé ce pays juste au-dessus du gouffre? Après l’accord d’hier, qui a vu une remontée de l’eurodollar, on ne peut que constater le curieux vent glacial de ce jour… A discuter entre vous.

L.I.E.S

Ça ressemble aux référendum qu’ils refond jusqu’à temps qu’ils disent oui… »Appelant à accepter l’offre » veux dire ici en mot claire, ne pas leur donner le choix, ce n’est rien de moins que du chantage. On parlait aussi de « correction » à la bourse prévu d’ici quelques jours aux alentour du 23 Mars, c’est un autre mot déguisé pour ne pas dire carrément une DÉBÂCLE boursière…

Un peu de désinformation avec ça? ICI

À les lire, la Grèce est sauvé…Les banquiers et l’euro oui certainement pour un temps encore. Demandez au peuple Grecque ce qu’ils en pensent!

Curieux Vendredi…d’une coté, si on se fit aux médias, l’opération de sauvetage semble avoir fonctionné, et de l’autre, on abaisse quand même la note de la Grèce en « défault de paiement partiel »…

Rendormez-vous bonne gens!

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