mardi 28 mai 2013

Un documentaire porteur d'espoir

Un documentaire porteur d'espoir en tournage à la clinique Océane
Auteur : PAB
Jeudi dernier, à la clinique Océane, dans la chambre d'une patiente malade du cancer livrant son témoignage sur la maladie, Yann Le Gallic poursuit le tournage de son docu-réalité, au gré de rencontres riches en énergie.
« Comment as-tu réagi à l'annonce de ton cancer ? […] Quel message voudrais-tu faire passer aux malades dans la même situation que toi ? », les questions posées aux patients atteints du cancer par Yann Le Gallic pendant le tournage de son docu-réalité sont franches et sans tabous. Mone, atteinte d'un cancer des ovaires et qui suit un traitement à la clinique océane depuis trois mois a accepté de témoigner sur son quotidien devant les caméras de Yann Le Gallic. Pétillante d'énergie, celle qui, jusqu'en début d'année, tenait le restaurant asiatique Chez Mone, rue de Thiers, prend sa participation au film comme une thérapie. « Je voulais montrer aux malades du cancer qu'il faut être fort et continuer à vivre normalement. Quand je me lève le matin, je me maquille, je ris toute la journée et je ne garde rien pour moi. Ça me soulage de partager », explique Mone Debuisson.
« PLUS DE VIE DANS UN SERVICE DE CHIMIOTHÉRAPIE QUE DANS CERTAINES ENTREPRISES »
Pour son film intitulé Patients, familles et soignants en Bretagne, faire face ensemble au cancer jour après jour, Yann Le Gallic entame les démarches depuis février dernier afin de faire témoigner une dizaine de patients, des soignants et les familles. « Je prend une claque chaque jour quand je discute avec les malades. Il y a plus de vie et de volonté de se battre dans un service de chimiothérapie que dans certaines entreprises morbihannaises », assène-t-il.
En essayant de ne pas être intrusif dans la vie des malades, Yann Le Gallic installe une relation de complicité avec eux. De quoi donner des moments déroutants dans les chambres d'hôpitaux. Notamment avec l'actrice qu'il est venue filmer jeudi dernier dans sa chambre d'hôpital. « Mone est incroyable de gentillesse. On a en commun d'être nés le même jour. J'ai donc tout naturellement apporté le gâteau avec les bougies aujourd'hui. Elle m'a beaucoup touché en m'offrant un pendentif de bouddha pour me porter chance car je sais que le bouddhisme est ce qui la rend si positive mentalement », raconte le réalisateur du documentaire.
EN 2014, DANS LES CINÉMAS BRETONS POUR REVERSER DES FONDS
Si le recueil des témoignages se passe comme prévu, celui du financement n'est pas encore terminé. Pour cela, l'agence audiovisuelle de Yann Le Gallic passe par le site de financement participatif, Touscoprod. « Nous avons trois mois pour lever 9000 € par ce biais. Nous en sommes à 6000 € en 50 jours, ils nous reste donc 4000 € à recueillir en 40 jours. Si l'on n’atteint pas la somme finale, tous les dons seront reversés et on repart de zéro », explique-il. Compliqué mais pas irréalisable, Yann reste confiant d'autant que le reste du budget du film sera normalement assuré par des subventions du conseil général et régional. En tout, le budget de 40000 € doit être atteint pour diffuser, en 2014, le documentaire, notamment au Cinéville de Vannes et dans toutes les salles de cinéma des villes bretonnes où se sont déroulés les tournages. « L'objectif ultime est que tous les fonds qui arriveront des places de ciné seront entièrement reversés l'association Faire face ensemble qui lutte contre le cancer. »
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YLG-Prod au 06.42.16.51.12. Sur le web : www.touscoprod.com

Le lien d'origine


Un documentaire porteur d'espoir en tournage à la clinique Océane
www.morbihan.lemensuel.com
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