La corrida commence comme ça
Avec de belles images comme ça
Corrida Banque D'Images, Photos, Illustrations Libre De Droits
fr.123rf.com/images-libres-de-droits/corrida.html
LES TOREROS NE SONT PAS DES HÉROS !
L’enquêteur de One Voice a infiltré le milieu taurin. Il y a découvert la réalité de la tauromachie, bien plus cruelle que ce qu’elle laisse apparaître… et bien loin de ce qu’en imaginent les fanatiques ! One Voice dit Stop ! Et se mobilise pour rendre leurs droits aux taureaux.
Des spectacles, une souffrance
La corrida est sans doute la forme de tauromachie la plus connue et la plus cruelle qui existe aujourd’hui. Les fans, ou aficionados, se regroupent en différents clubs et s’organisent aujourd’hui en véritable lobby pour faire front à une contestation grandissante de leurs activités cruelles… Car ces « traditions » régionales établies, sont considérées ailleurs comme un acte de cruauté ! One Voice se mobilise pour contrer cette nouvelle stratégie : les taureaux ont droit au respect où qu’ils vivent.
La corrida est sans doute la forme de tauromachie la plus connue et la plus cruelle qui existe aujourd’hui. Les fans, ou aficionados, se regroupent en différents clubs et s’organisent aujourd’hui en véritable lobby pour faire front à une contestation grandissante de leurs activités cruelles… Car ces « traditions » régionales établies, sont considérées ailleurs comme un acte de cruauté ! One Voice se mobilise pour contrer cette nouvelle stratégie : les taureaux ont droit au respect où qu’ils vivent.
De tricheries en faux semblants
Les corridas sont très ritualisées et règlementées. C’est ce qui en fait l’intérêt pour les amateurs. Mais c’est sans savoir que les tricheries sont légions et que le comportement naturel du taureau est exploité ou modifié pour les besoins du spectacle… Dans tous les cas, les taureaux subissent des sévices insupportables, et le public est trompé.
Les corridas sont très ritualisées et règlementées. C’est ce qui en fait l’intérêt pour les amateurs. Mais c’est sans savoir que les tricheries sont légions et que le comportement naturel du taureau est exploité ou modifié pour les besoins du spectacle… Dans tous les cas, les taureaux subissent des sévices insupportables, et le public est trompé.
Des taureaux sélectionnés
Tous les taureaux ne sont pas bons pour la corrida. Contrairement à ce que disent les aficionados, ce ne sont pas des bêtes féroces faites pour le combat. Et les toreros le savent. Un Picador a ainsi confié à notre enquêteur : « Féroces ? Non, bien sûr qu’ils ne le sont pas. Dans leurs pâtures, ils emmerdent personne, ils foncent sur personne. »
Alors pour s’assurer de la qualité du spectacle et de la sécurité des toreros, les taureaux sont font l’objet d’une sélection génétique sévère… Le taureau doit être « brave » : cela veut dire agressif et donc qui charge au lieu de fuir. Le taureau doit être « noble » : il suivra la cape (muleta) plutôt que le torero et chargera droit, ce qui permet au torero de l’éviter. Il doit être « suave » : cela signifie qu’il doit baisser la tête sans donner de coup de cornes dans la cape ainsi, peu de risque de blessure… Or le comportement naturel des taureaux les incite au contraire à fuir et, quand ils n’ont pas le choix, à charger de manière imprévisible, en choisissant la bonne cible et en donnant des coups de cornes ! Mais pour les aficionados, ils sont alors considérés comme lâches (manso) et hués.
Tous les taureaux ne sont pas bons pour la corrida. Contrairement à ce que disent les aficionados, ce ne sont pas des bêtes féroces faites pour le combat. Et les toreros le savent. Un Picador a ainsi confié à notre enquêteur : « Féroces ? Non, bien sûr qu’ils ne le sont pas. Dans leurs pâtures, ils emmerdent personne, ils foncent sur personne. »
Alors pour s’assurer de la qualité du spectacle et de la sécurité des toreros, les taureaux sont font l’objet d’une sélection génétique sévère… Le taureau doit être « brave » : cela veut dire agressif et donc qui charge au lieu de fuir. Le taureau doit être « noble » : il suivra la cape (muleta) plutôt que le torero et chargera droit, ce qui permet au torero de l’éviter. Il doit être « suave » : cela signifie qu’il doit baisser la tête sans donner de coup de cornes dans la cape ainsi, peu de risque de blessure… Or le comportement naturel des taureaux les incite au contraire à fuir et, quand ils n’ont pas le choix, à charger de manière imprévisible, en choisissant la bonne cible et en donnant des coups de cornes ! Mais pour les aficionados, ils sont alors considérés comme lâches (manso) et hués.
Le comportement détourné
Quand il rentre dans l’arène, le taureau est agressé de toute part. Très vite il y choisit une zone refuge ou querencia qu’il défendra de toute intrusion. Cette zone est en général le centre de la piste. Une fois identifiée, elle permet au matador de tourner le dos à l’animal en toute sécurité et de provoquer ses attaques ! Si le taureau reste près des barricades (ce qui n’arrange pas le matador), il est jugé couard…
Quand il rentre dans l’arène, le taureau est agressé de toute part. Très vite il y choisit une zone refuge ou querencia qu’il défendra de toute intrusion. Cette zone est en général le centre de la piste. Une fois identifiée, elle permet au matador de tourner le dos à l’animal en toute sécurité et de provoquer ses attaques ! Si le taureau reste près des barricades (ce qui n’arrange pas le matador), il est jugé couard…
Piqué pour être affaibli
Le taureau n’attaque pas les chevaux. C’est le matador qui le conduit près des picadors. Ils doivent exacerber son agressivité en le faisant souffrir mais surtout le blesser afin qu’il soit moins dangereux pour le matador. Le picador touche la moelle épinière et tente de couper les ligaments pour lui faire baisser le port de tête. Bien qu’interdit, sur ordre discret du matador, le picador peut aussi tourner le manche de la pique pour aggraver la blessure … Devant notre enquêteur, un aficionado a même comparé la douleur de la pique à celle d’une prise de sang : « Alors imaginez un truc long comme ça et conique que l’on enfonce ! ». Ces pratiques sont récurrentes même si elles sont sifflées par le public. Quant aux taureaux qui refusent la pique et qui préfèrent fuir, ils sont eux aussi hués. Ils seront ensuite parfois affublés de banderilles noires dont le harpon est plus pénétrant pour soi-disant ridiculiser leur éleveur (mais certainement aussi pour les exciter un peu plus…).
Le taureau n’attaque pas les chevaux. C’est le matador qui le conduit près des picadors. Ils doivent exacerber son agressivité en le faisant souffrir mais surtout le blesser afin qu’il soit moins dangereux pour le matador. Le picador touche la moelle épinière et tente de couper les ligaments pour lui faire baisser le port de tête. Bien qu’interdit, sur ordre discret du matador, le picador peut aussi tourner le manche de la pique pour aggraver la blessure … Devant notre enquêteur, un aficionado a même comparé la douleur de la pique à celle d’une prise de sang : « Alors imaginez un truc long comme ça et conique que l’on enfonce ! ». Ces pratiques sont récurrentes même si elles sont sifflées par le public. Quant aux taureaux qui refusent la pique et qui préfèrent fuir, ils sont eux aussi hués. Ils seront ensuite parfois affublés de banderilles noires dont le harpon est plus pénétrant pour soi-disant ridiculiser leur éleveur (mais certainement aussi pour les exciter un peu plus…).
Des mises à mort
Pour les taureaux, la seule issue est la mort. Notre enquêteur a pu constater combien la pratique différait de la théorie même pour l’estocade finale. Plus un matador est « doué », plus la mise à mort est efficace et rapide. Mais le plus souvent, il doit s’y reprendre à plusieurs reprises. Parfois c’est le poumon qui est touché et l’animal étouffe ou vomit du sang et puis, souvent, il est encore vivant quand il quitte l’arène. Un aficionado interrogé par notre enquêteur se rappelle d’un taureau impossible à tuer. Il était toujours vivant après 6 coups d’épée, et plus de 10 coups de rapière… Il sera finalement « terminé au fusil » dans les parcs. Face à un tel déchaînement de violence, un public conquis applaudit… Et en son sein des enfantsdont nul ne semble mesurer la portée du traumatisme ainsi provoqué.
Pour les taureaux, la seule issue est la mort. Notre enquêteur a pu constater combien la pratique différait de la théorie même pour l’estocade finale. Plus un matador est « doué », plus la mise à mort est efficace et rapide. Mais le plus souvent, il doit s’y reprendre à plusieurs reprises. Parfois c’est le poumon qui est touché et l’animal étouffe ou vomit du sang et puis, souvent, il est encore vivant quand il quitte l’arène. Un aficionado interrogé par notre enquêteur se rappelle d’un taureau impossible à tuer. Il était toujours vivant après 6 coups d’épée, et plus de 10 coups de rapière… Il sera finalement « terminé au fusil » dans les parcs. Face à un tel déchaînement de violence, un public conquis applaudit… Et en son sein des enfantsdont nul ne semble mesurer la portée du traumatisme ainsi provoqué.
Encore de l’hypocrisie !
Les tricheries en vigueur dans le milieu taurin visent à affaiblir le taureau mais augmentent surtout sa souffrance. Si elles sont révélées, le taureau concerné est évincé de la course. Le public lui-même peut demander le renvoi du taureau s’il ne le juge pas apte ! Pourtant, elles font plus que souvent partie du « spectacle ». La plus courante, souvent exigée des toreros est l’afeitado des cornes. Les cornes sont limées : l’extrémité est sciée et la matière innervée est repoussée vers l’arrière ce qui est extrêmement douloureux (comme une dent dont on blesserait le nerf). La corne est ensuite reconstituée en résine de synthèse. Le taureau ainsi « arrangé » ne sait plus ajuster sa position en fonction de la longueur de ses cornes et demeure plus sensible donc moins enclin à les utiliser…
Les tricheries en vigueur dans le milieu taurin visent à affaiblir le taureau mais augmentent surtout sa souffrance. Si elles sont révélées, le taureau concerné est évincé de la course. Le public lui-même peut demander le renvoi du taureau s’il ne le juge pas apte ! Pourtant, elles font plus que souvent partie du « spectacle ». La plus courante, souvent exigée des toreros est l’afeitado des cornes. Les cornes sont limées : l’extrémité est sciée et la matière innervée est repoussée vers l’arrière ce qui est extrêmement douloureux (comme une dent dont on blesserait le nerf). La corne est ensuite reconstituée en résine de synthèse. Le taureau ainsi « arrangé » ne sait plus ajuster sa position en fonction de la longueur de ses cornes et demeure plus sensible donc moins enclin à les utiliser…
One Voice en action contre la corrida : rendons leurs droits aux taureaux !
Dans le cadre de sa campagne contre la tauromachie, et pour contrer le lobby taurin, One Voice s’est associée à la League against cruel sports et le CRAC (Comité radicalement anti corrida) en France. Un sondage a été réalisé dont les résultats sont disponibles ici. Les sponsors britanniques et français des corridas et les députés européens, auxquels nous vous demandons d’écrire, connaîtront ainsi la position des français. Nous demandons en particulier à la communauté européenne de cesser de subventionner les élevages de taureaux destinés aux jeux taurins.
One Voice s’est également associé au CRAC Europe dans le cadre le l’opération Sitting Bull dont l’objectif est de mettre un terme aux actes de cruauté auxquels la feria de Nîmes est associée, en lui rendant sa signification originelle, liée au culte de l’eau.
Et devrait se terminer comme ça
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire