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Éditorial. La famille, un trésor malmené
France -
par Jeanne-Emmanuelle Hutin
La famille est un trésor pour les Français. Refuge dans la tempête, elle est aussi le lieu de la solidarité et de la transmission. Les racines familiales permettent de se situer dans la lente montée des siècles, d'apprendre à vivre ensemble, de se projeter vers l'avenir et de construire d'une main ferme la demeure du bonheur.
Mais dans l'ombre, la famille est en train d'être fondamentalement modifiée. Une avalanche de mesures s'abat sur elle, transformant sa nature, ses fondements, ses moyens d'existence, son image.
Par grandes séquences et petites touches éparpillées, les ministères apportent leur pièce au puzzle de la nouvelle politique de la famille. Les citoyens la découvriront, au final, sans en avoir mesuré la portée.
Acte 1. La rentrée 2012 donne le ton. « Pour donner la liberté de choix, il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, éthique, social, intellectuel », déclarait le ministre de l'Éducation nationale (1). Reléguer les familles au rang d'un déterminisme, ne manque pas de porter atteinte à leur autorité morale. S'agit-il de réaliser un « homme nouveau », endoctriné par des théories en tous genres ? Une laïcité qui s'arrogerait le droit d'entrer dans les consciences poserait la question du respect des libertés fondamentales et de l'instrumentalisation de l'État par une croyance laïque.
Acte 2. Changement de la nature de la filiation, conséquence du mariage homosexuel (printemps 2013). La norme était qu'un enfant ait un père et une mère. Aujourd'hui, il peut légalement avoir deux pères ou deux mères. Ce qui, dans ce cas, le dote d'une filiation fictive !
Acte 3. À la même occasion, effacement du Code Civil des mots « père et mère », remplacés par « parents », des mots « mari et femme » remplacés par époux (2). La famille change de nature. Cette disparition juridique annonce-t-elle la marginalisation du rôle social des pères et mères ?
Acte 4. Hiver 2013 : familles nombreuses dans le collimateur fiscal. La baisse du quotient familial entraînera une hausse d'impôts pour nombre d'entre elles (3). Or, elles seront déjà les premières pénalisées par l'augmentation de la TVA. « Double peine » !
Acte 5. Projet de disparition du foyer fiscal : la société reconnaissait la famille comme une unité, déclinée dans la déclaration de revenus commune. Il est question de briser cette unité en chargeant chaque conjoint de remplir la sienne... pour inciter les femmes à travailler. Comme si elles n'étaient pas libres parce qu'elles étaient mariées !
Pourquoi malmener ainsi les familles ? Est-ce parce qu'elles sont le bastion de la liberté face aux tentations technocratiques autoritaires ? N'est-ce pas un injuste procès qui leur est fait alors qu'elles contribuent tant à la solidarité, à l'apprentissage de la citoyenneté ? Au lieu de les chasser de l'espace publique, il est urgent de les soutenir.
(1) JDD 1-9-2012.
(2) cf. art. 34, 371-1, 75.
(3) in Les échos 19-12-2013.
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